Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique.
Présentation

La lettre de Nodula


 


Le Sommaire des derniers numéros

Le Petit bréviaire de la corruption de la culture et de la communication

L'article du mois
Actualité
Le courrier des lecteurs
L'équipe rédactionnelle
L'index des articles
Abonnements annuels ou au numéro
Commandes d'articles
Sélection d'articles

Les formations
Présentation
Prix et modalités d'inscription
Thèmes de formation

Forum de discussion

Nos publications
Cultivez-vous !...
Les dossiers de Nodula

Nous écrire

La Lettre de Nodula
30 rue Feydeau
75002 Paris
Tél: 01 42 60 30 79
E-Mail : info@nodula.com

SARL au capital
de 47 259 Euros
RCS Paris B 351.734. 488

© Nodula

Conception du site :
Internet Brothers -Nodula








Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique
  
Procès FERRIER-SYNPTAC-CGT/Roland LIENHARDT

Monsieur Patrick FERRIER et le SYNPTAC-CGT ont fait citer "Monsieur Roland LIENHARDT - Nodula" devant le tribunal de Grande Instance de Paris siégeant en matière correctionnelle.

L'audience de jugement s'est tenue le mardi 10 septembre 2002.

Hélas, l'inconséquence manifeste de Monsieur Patrick FERRIER n'aura pas permis un débats sur la question de fonds, à savoir la Lettre de Nodula a-t-elle droit de parler de l'AFDAS et de soulever un problème de fonctionnement de cet organisme.

"La Lettre de Nodula" a-t-elle droit d'appeler un chat un chat, de s'interroger quand une situation de cumul de fonctions lui semble relever de la prise illégale d'intérêt, et de rappeler que cette infraction est passible, notamment, de cinq années d'emprisonnement, voir plus si elle est commis dans le cadre et avec les moyens d'une association de malfaiteurs.

Qu'est ce qui est répréhensible ? la situation relevée , ou le fait de la relever. D'autant que nous avons procédé à toutes les vérifications d'usage relatives aux faits sur lesquels nous fondons notre analyse et que Monsieur Patrick FERRIER n'a pas demandé la suppression de l'article publié sur ce site depuis le mois de décembre 2001.

En effet, la citation délivrée à la requête de Monsieur Patrick FERRIER et du SYNPTAC CGT semble ci peu respecter les dispositions légales relatives à cette procédure et aux infractions de presse, que le tribunal n'a pas cru utile d'examiner le fonds de l'affaire et rendra son jugement le 15 octobre prochain uniquement sur les questions de procédure, à savoir la citation est elle irrecevable, ou nulle et sur quel fondement juridique, étant donné que Roland LIENHARDT a soulevé un certain nombres de motifs, tant d'irrecevabilité, que de nullité, non pour fuir le débat, mais parce qu'un débat sur la diffamation ne peut avoir lieu que si les parties civiles désignent clairement quels sont les faits de diffamation reprochés.

Le caractère brouillon et l'incapacité de Monsieur FERRIER à avoir une discussion sur des bases sereines a rendu le débat impossible. En effet, non content de ne pas respecter les règles de procédure, les arguments de Monsieur FERRIER n'étaient fondés que sur une déformations grossière des termes de l'article incriminé. Comment Monsieur FERRIER peut il d'ailleurs espérer faire avaler de telles couleuvre à un tribunal, la démarche semble vraiment étonnante. Nous publions ci après des extraits des conclusions de Roland LIENHARDT.

Or, la citation semble ne mentionner aucun faits. Bien au contraire, tous les faits rapportés dans l'articles sont confirmés par Monsieur FERRIER. Il ne conteste que leur analyse juridique. Ce qui ne semble pas à notre avis relever de la diffamation, mais lui autorisait un droit de réponse, qu'il n'a pas cru utile de faire valoir.

Le Procureur de la République a elle aussi indiqué que la citation posait un certain nombre de problèmes au regard de nombreuses dispositions impératives de la loi sur la presse et que le tribunal se devait, avant tout examen du fonds de l'affaire, de vérifier si elle permettait ou non d'aller plus loin.

L'avocate de Monsieur FERRIER a indiqué à la barre que ce dernier porterait plainte, en oubliant sans doute que lorsqu'une citation directe a été délivrée, il n'est plus possible de porter plainte, et surtout que les faits sont prescrits.

 
  Retour en haut de la page