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Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique
  
Communiqué du Syndicat National des Entreprises Artistiques (SYNEA)
le 8 mars 2004

COMMUNIQUE DE PRESSE


Le Ministre de la culture otage virtuel de ses fonctionnaires en situation de délinquance, ne peut engager les réformes nécessaires au règlement de la crise de l’intermittence.


Le SYNEA reproche à un certain nombre de hauts fonctionnaires du ministère de la culture, et plus particulièrement à des membres de l’Inspection Générale de ce ministère, d’être en situation de prise illégale d’intérêt, d’octroi d’avantage injustifié, de recel de fonds publics, d’usurpation de fonctions publiques et de contravention aux dispositions de la loi de 1901 sur la liberté d’associations.

Ces agents de l’État sont à la tête ou contrôlent des entreprises publiques, para-publiques ou privées (associations et sociétés commerciales) qui utilisent largement le système des intermittents et bénéficient directement ou font bénéficier leurs salariés publics ou privésdu système des Assedic spectacle et des droits d’auteur.

Le Ministère de la Culture associé aux collectivités locales est ainsi devenu le plus gros utilisateur de faux intermittents et se trouve directement à l’origine de l’essentiel du déficit du régime.

Comment un Ministre dans une telle situation pourrait-il alors avoir une quelconque réflexion indépendante et novatrice ? Son seul levier est de rappeler que toute l’économie du secteur dépend de ses subventions et de son bon vouloir, levier délicat à utiliser en situation normale et encore plus en situation de crise doublée d’une période électorale.

Afin de susciter un débat sur les ASSEDIC du spectacle sur des bases nouvelles, le SYNEA a déposé devant le Conseil d’État en date du 10 février 2004 un recours contre les arrêtés du 12 décembre 2003 agréant les annexes spectacle du régime de l’assurance chômage. Il conteste plus particulièrement le champ d’application de ces annexes qui permettent aux entreprises de faire bénéficier leurs salariés de ce régime. Le SYNEA reproche aux divers agréments requis de ne pas avoir de fondement juridique sérieux et d’organiser par ailleurs un contrôle politique des entreprises autorisées à bénéficier du système. Le SYNEA tient à préciser que les mécanismes critiqués existaient déjà dans le système précédant défendu par la CGT spectacle.

Créé en 1991 et regroupant à l’origine des entreprises des secteurs de la danse, le SYNEA regroupe des responsables d’entreprises indépendantes des secteurs du spectacle, de l’audiovisuel et de la communication.

Pour plus d'information sur les actions judiciaires en cours : Maître Roland LIENHARDT, avocat au barreau de Paris
tél. : 01 42 96 16 00
rlienhardt@lienhardt.com
 
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