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Chaque mois, l'essentiel de l'actualité du droit et de la gestion de la création artistique
  
Annexe 16 - 4.
L’État et les intermittents

Une fois de plus, le ministère de la culture est en flagrant délit d’inaction. En effet, tous les dossiers de demande de subvention, ou d’aides diverses, doivent comprendre des budgets dans lesquels il est loisible de voir qu’il y a un recours systématique à l’intermittence pour des emplois permanents liés à l’activité régulière de l’entreprise.

Au lieu de surveiller le respect du droit social par les entreprises, ce qui était sa raison d’être, le bureau des licences d’entrepreneur de spectacle exerce dans les faits une activité de censure artistique et de protection des producteurs en place (au premier rang desquels figure le ministère de la culture par l’intermédiaire de ses entreprises fictives)

Le Conseiller d’État Pierre CABANES, chargé d’un rapport sur la question par Philippe DOUSTE-BLAZY, tout en constatant que le système assurance-chômage est une composante essentielle de l'économie du spectacle, de l'audiovisuel et donc de la culture en général, constate que tous les partenaires sont responsables de la dérive : l’État, les partenaires sociaux et les entreprises du secteur.

Pour Jean GANDOIS, ex-patron du CNPF, le déficit chronique de ce régime est à mettre au compte des problèmes de financement d'une partie de la politique culturelle et ne relève pas d’un simple problème d'indemnisation du chômage.
Avec la réforme souhaitée (par l’UNEDIC) du système intérimaire (676 heures pour 8 mois), le nombre d'indemnisés chuterait de 35 000 (sur 70 000 inscrits) à une fourchette variant entre 10 000 et 15 000.
 
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