Madame Catherine AHMADI,
sous directeur de la musique, de la danse du théâtre
et du spectacle auprès du ministère de la
culture est également administrateur des Associations
" École Nationale Supérieure de Danse
de Marseille " et " Ballet national de
Marseille ". Il sagit dentreprises
privées intervenant dans le secteur fort concurrentiel
des entreprises de spectacle et des écoles de danse.
Dans le cadre de ses fonctions publiques, Madame AHMADI
a justement en charge la tutelle de ces secteurs. Ce faisant,
elle nous semble en infraction avec les dispositions de
larticle L. 432-12 du code pénal (1) relatives
à la prise illégale dintérêt.
Effectivement, lorsque lon est partie prenante des
décisions de gestion calamiteuses qui ont été
prises dans le cadre de ce ballet depuis un certain nombre
dannées, il est impossible dexercer sérieusement
le contrôle de tutelle que devrait en principe diligenter
de façon impartiale ladministration de la culture
vis-à-vis des entreprises subventionnées.
(1) L'article L.432-12 du Code pénal énonce
:
"Le fait, par une personne dépositaire de
l'autorité publique ou chargée d'une mission
de service public ou par une personne investie d'un mandat
électif public, de prendre, de recevoir ou conserver,
directement ou indirectement, un intérêt quelconque
dans une entreprise ou dans une opération dont elle
a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer
la surveillance, l'administration, la liquidation ou le
paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75
000 Euros d'amende"
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