AVENANT NĦ 6 A LĠACCORD DU 24 SEPTEMBRE 2004

RELATIF A LA FORMATION PROFESSIONNELLE

DANS LES TELECOMMUNICATIONS

 

 

Le prŽsent avenant a pour objet de revoir les prioritŽs, les objectifs et les moyens de la formation professionnelle dans les entreprises de tŽlŽcommunications conformŽment aux dispositions de la Loi du 24 novembre 2009 relative ˆ lĠorientation et ˆ la formation professionnelle tout au long de la vie et ˆ lĠaccord national interprofessionnel du 5 octobre 2009.

 

Les signataires du prŽsent avenant conviennent de modifier ou complŽter en consŽquence certaines dispositions de lĠaccord de branche du 24 septembre 2004 relatif ˆ la formation professionnelle dans les TŽlŽcommunications.

 

 

Article 1 : Accord National Interprofessionnel

 

LĠaccord national interprofessionnel du 5 octobre 2009 ayant fusionnŽ les dispositions des accords nationaux interprofessionnels du 5 dŽcembre 2003 et du 7 janvier 2009, les signataires du prŽsent avenant conviennent dĠy faire rŽfŽrence et modifient la premire phrase du prŽambule de lĠaccord du 24 septembre 2004 ainsi :

 

Ç A la suite de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 octobre 2009 relatif au dŽveloppement de la formation tout au long de la vie professionnelle, rŽsultant de la fusion des accords nationaux interprofessionnels du 5 dŽcembre 2003 et du 7 janvier 2009, les partenaires sociaux de la branche des tŽlŽcommunications rŽaffirmentÉ.. È

Le reste sans changement

 

 

Article 2 : EgalitŽ dĠaccs ˆ la formation

 

Les partenaires sociaux de la branche confirment leur attachement au principe dĠŽgalitŽ dĠaccs ˆ la formation professionnelle des salariŽs quel que soit leur sexe, leur catŽgorie professionnelle et la taille de leur entreprise.

 

Ils portent une attention particulire au dŽveloppement de la formation professionnelle des salariŽs des petites entreprises de la branche et souhaitent en faciliter lĠaccs par des moyens adaptŽs aux petites structures. En consŽquence, ils compltent le prŽambule de lĠaccord du 24 septembre 2004 (3me tiret avant la fin) par les dispositions suivantes :

 

 - RŽaffirmer AUVICOM dans son r™le de collecte et de gestion des fonds de la formation professionnelle, et de vigilance sur la qualitŽ des actions de formation financŽes, Ç ainsi que dans son r™le de conseil et dans la mise ˆ disposition dĠactions collectives de formation adaptŽes aux salariŽs des TPE et PME, notamment de moins de 50 salariŽs È.

 

 

 

 

 

Article 3 : Simplification du Plan de formation

 

Le plan de formation sĠarticule autour de deux types dĠactions suite ˆ la fusion des actions dĠadaptation des salariŽs au poste de travail (ancien type I) et des actions de formation liŽes ˆ lĠŽvolution des emplois ou participant au maintien dans lĠemploi (ancien type II).

 

En consŽquence, le paragraphe 3 de lĠarticle 1 de lĠaccord du 24 septembre 2004 est modifiŽ comme suit :

 

En fonction de ses perspectives, lĠentreprise Žtablit chaque annŽe un plan de formation intŽgrant les actions de formation, de bilan de compŽtences et de validation des acquis de lĠexpŽrience quĠelle inscrit dans ses objectifs ou prioritŽs pour lĠannŽe et caractŽrise les actions selon Ç deux types :

               - Les actions dĠadaptation des salariŽs au poste de travail et les actions de formation liŽes ˆ lĠŽvolution des emplois ou participant au maintien dans lĠemploi,

Ces actions, mises en Ïuvre pendant le temps de travail, sont assimilŽes ˆ du temps de travail effectif et donnent lieu pendant leur rŽalisation au maintien, par lĠentreprise, de la rŽmunŽration.

- Les actions de formation visant ˆ dŽvelopper les compŽtences des salariŽsÉ È

É.. Le reste sans changement

 

 

Article 4 : portabilitŽ du DIF

 

Les prŽsentes dispositions compltent lĠarticle 2 de lĠaccord du 24 septembre 2004 sur la formation professionnelle et se substituent au dernier paragraphe de lĠarticle 2 de lĠaccord du 24 septembre 2004 Ç transfŽrabilitŽ du DIF È qui est supprimŽ.

 

Ç A lĠexpiration du contrat de travail, lĠemployeur mentionne sur le certificat de travail les droits acquis par le salariŽ au titre du DIF ainsi que lĠOPCA compŽtent pour mobiliser la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes, multipliŽ par le montant forfaitaire fixŽ par dŽcret visŽ ˆ lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/heure ˆ la date du prŽsent accord).

 

ConformŽment aux dispositions de lĠarticle L 6323-19 du code du travail, le salariŽ est informŽ sĠil y a lieu, dans sa lettre de licenciement, de ses droits en matire de DIF.

 

Les salariŽs des entreprises de tŽlŽcommunications constitutives dĠun groupe au sens de lĠarticle L 2331-1 du code du travail conservent leurs droits acquis et non utilisŽs au titre du DIF en cas de mobilitŽ au sein du groupe dans le cadre des dispositions des articles L 1224-1 et 2 du code du travail.

 

En cas de dŽmission, le salariŽ peut demander ˆ bŽnŽficier de son droit individuel ˆ la formation sous rŽserve que lĠaction de bilan de compŽtences, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation soit engagŽe avant la fin du prŽavis.

 

En cas de dŽpart ˆ la retraite, le salariŽ ne peut bŽnŽficier de ses droits acquis au titre du droit individuel ˆ la formation.

 

En cas de licenciement non consŽcutif ˆ une faute lourde, et si le salariŽ en fait la demande avant la fin de son prŽavis, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes multipliŽe par le montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2me alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) permet de financer tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtences, de validation des acquis ou de formation. A dŽfaut dĠune telle demande, la somme nĠest pas due.

 

En cas de rupture non consŽcutive ˆ une faute lourde ou dĠŽchŽance du terme du contrat de travail ouvrant droit ˆ une prise en charge par le rŽgime dĠassurance ch™mage, lĠancien salariŽ dĠune entreprise de la branche peut demander ˆ bŽnŽficier de ses droits au DIF dans les conditions suivantes :

 

1) Si il en fait la demande, et aprs avis favorable du rŽfŽrent chargŽ de son accompagnement par le service public de lĠemploi, le demandeur dĠemploi pourra mobiliser ce solde, en prioritŽ au cours de sa pŽriode dĠindemnisation ch™mage, afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences, ou de VAE.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM au titre de la section professionnalisation, en prioritŽ sur lĠenveloppe affectŽe aux DIF prioritaires :

- aprs justifications de la prise en charge par le rŽgime dĠassurance ch™mage, du reliquat de DIF non utilisŽ et de lĠavis favorable du rŽfŽrent chargŽ de lĠaccompagnement de lĠintŽressŽ,

- et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2Žme alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes.

 

2) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise nĠentrant pas dans le champ dĠapplication du prŽsent accord, lĠancien salariŽ pourra utiliser ses droits ˆ DIF, pendant les 2 annŽes suivant son embauche :

 

- En accord avec son employeur afin afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences ou de VAE. LĠOPCA dont relve la nouvelle entreprise abondera alors le financement de ces actions,

- Sans lĠaccord de son employeur afin dĠabonder le financement dĠactions de bilan de compŽtences, VAE ou actions de formation relevant des prioritŽs de lĠarticle L 6323-8 du code du travail.

 

3) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise relevant du champ dĠapplication du prŽsent accord, un ancien salariŽ, issu de la branche ou dĠune autre branche, pourra utiliser ses droits ˆ DIF pendant les 2 annŽes suivant son embauche :

 

3-1) - En accord avec son nouvel employeur afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences ou de VAE.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM sur lĠenveloppe affectŽe au plan de formation des entreprises :

-         aprs justifications de lĠaccord des deux parties et de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilisŽ chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation ch™mage qui a prŽcŽdŽ,

-         et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2me alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF. Dans un souci de solidaritŽ au sein de la branche, si le cožt de la formation excde le forfait ci-dessus, et que le salariŽ avait acquis ses droits ˆ DIF dans une entreprise relevant du champ dĠapplication de la convention collective des tŽlŽcommunications, le nouvel employeur relevant de cette mme convention prendra en charge tout ou partie de lĠexcŽdent sur son plan de formation.

 

3-2) - Sans lĠaccord de son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions de bilan de compŽtences, VAE ou actions de formation relevant du DIF prioritaire dans la branche. LĠaction se dŽroule alors hors temps de travail et lĠallocation formation nĠest pas due par lĠemployeur.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM au titre de la section professionnalisation, en prioritŽ sur lĠenveloppe affectŽe aux DIF prioritaires :

-         aprs justification de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilisŽ chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation ch™mage qui a prŽcŽdŽ,

-         et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2Žme alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF.

 

ConformŽment aux dispositions de lĠaccord sur la formation professionnelle dans la branche, La CPNE est habilitŽe, en tant que de besoin, y compris en cours dĠexercice, ˆ modifier les enveloppes dĠaffectation au sein de la section professionnalisation au vu des ŽlŽments communiquŽs par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds.

 

Aucune somme ne pourra tre versŽe directement au demandeur dĠemploi ou au salariŽ. È

 

 

Article 5 : contrat de professionnalisation

 

Les CPNE de branche nĠŽtant plus habilitŽes ˆ Žtablir la liste des qualifications Žligibles aux contrats de professionnalisation, seuls les contrats de professionnalisation visant un titre, un dipl™me, un CQP ou une qualification reconnue dans les classifications dĠune convention collective peuvent tre financŽs par lĠOPCA.

 

LĠarticle 3 de lĠaccord du 24 septembre 2004 relatif au contrat de professionnalisation est supprimŽ et remplacŽ par les dispositions suivantes :

 

Ç Les contrats de professionnalisation constituent un outil privilŽgiŽ dans la branche des tŽlŽcommunications pour lĠinsertion des jeunes, des salariŽs en deuxime partie de carrire, des salariŽs handicapŽs et pour la rŽinsertion des demandeurs dĠemploi de plus de 26 ans inscrits ˆ p™le emploi.

 

Gr‰ce ˆ lĠassociation dĠune alternance dĠenseignements gŽnŽraux, professionnels ou technologiques avec lĠexercice en entreprise dĠactivitŽs professionnelles en relation avec les qualifications recherchŽes, leurs titulaires peuvent acquŽrir un dipl™me, un titre ˆ finalitŽ professionnelle inscrit au RNCP ou un certificat de qualification professionnelle Žtabli par la CPNE de la branche ou au niveau interprofessionnel

 

Le contrat de professionnalisation ˆ durŽe dŽterminŽe ou lĠaction de professionnalisation, lorsquĠil sĠagit dĠun CDI, peut avoir une durŽe de 6 ˆ 12 mois. La fin dĠun contrat de professionnalisation en CDD ne prŽjuge pas de la poursuite dĠune relation contractuelle.

La durŽe des actions dĠŽvaluation et dĠaccompagnement ainsi que les enseignements gŽnŽraux, professionnels ou technologiques mis en Ïuvre, est comprise entre 15 et 25% de la durŽe du contrat ou de lĠaction de professionnalisation, sans pouvoir tre infŽrieure ˆ 150 heures.

 

Par dŽrogation aux dispositions prŽcŽdentes, les signataires du prŽsent accord, soucieux de favoriser lĠaccs de certains publics prioritaires en les professionnalisant aux mŽtiers de la branche, conviennent que la durŽe du contrat ou de lĠaction de professionnalisation peut tre portŽe ˆ 24 mois maximum et /ou que la durŽe de formation peut tre portŽe ˆ 50% pour :

-         les salariŽs non titulaires dĠun baccalaurŽat,

-         les demandeurs dĠemploi de plus de 45 ans,

-         les femmes prŽparant un dipl™me ou un titre professionnel ˆ finalitŽ scientifique ou technologique,

-         Les salariŽs handicapŽs.

 

Le suivi de lĠalternance doit tre assurŽ par un tuteur dans lĠentreprise, dans les conditions fixŽes ˆ lĠarticle 5 de lĠaccord du 24 septembre 2004.

 

Les titulaires de contrat de professionnalisation ‰gŽs de moins de 26 ans peroivent, pendant la durŽe du contrat, une rŽmunŽration qui ne peut tre ni infŽrieure ˆ 80% de la rŽmunŽration minimale prŽvue par la convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification visŽe, ni ˆ 80% du SMIC.

 

Les titulaires de contrat de professionnalisation ‰gŽs de 26 ans et plus peroivent, pendant la durŽe du contrat, une rŽmunŽration qui ne peut tre infŽrieure ni au SMIC ni ˆ 85% de la rŽmunŽration minimale prŽvue par la convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification visŽe.

 

Aux seules fins de dŽtermination de lĠassiette de rŽmunŽration des contrats de professionnalisation, la rŽmunŽration mensuelle garantie des contrats de professionnalisation exprimŽe en pourcentage du salaire minimal conventionnel de branche, sĠentend du salaire minimal conventionnel annuel de la branche en vigueur divisŽ par 12 ( paragraphe insŽrŽ par avenant du 27 mars 2006).

 

Les titulaires de contrats de professionnalisation sont positionnŽs dans le groupe de classification correspondant ˆ la qualification visŽe.

 

Les actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats de professionnalisation sont financŽes par AUVICOM sur la base du forfait horaire dŽfini en annexe. Ce forfait peut tre modulŽ par la CPNE, dans la limite de 20%.

 

Afin de favoriser lĠaccs au contrat de professionnalisation des jeunes non dŽtenteurs dĠune qualification Žquivalente au baccalaurŽat, des titulaires de minima sociaux et des personnes ayant bŽnŽficiŽ dĠun contrat unique dĠinsertion, le forfait horaire de financement des actions dĠŽvaluation, accompagnement et formation de ces publics est portŽ ˆ 13 Û pour une durŽe ne pouvant excŽder 35% de la durŽe du contrat. Ce forfait peut tre modulŽ ˆ tout moment par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cožts moyens observŽs. 

 

Les dispositifs de prŽparation opŽrationnelle ˆ lĠemploi (POE) ne sont pas financŽs par AUVICOM.

 

Le contrat de professionnalisation ˆ durŽe dŽterminŽe peut tre renouvelŽ une fois en cas dĠŽchec aux Žpreuves correspondant ˆ la qualification recherchŽe, ou lorsque lĠobjet du contrat initial nĠa pu tre atteint en raison de la maladie du salariŽ ou de la dŽfaillance de lĠorganisme de formation.

 

Les parties signataires conviennent que les contrats de professionnalisation doivent viser ˆ favoriser une insertion durable de leurs titulaires dans lĠentreprise ou ˆ dŽfaut sur le marchŽ du travail. En consŽquence, lorsque le contrat de professionnalisation est conclu pour une durŽe dŽterminŽe et ne donne pas lieu ˆ embauche au sein de lĠentreprise ˆ son terme, les parties signataires incitent les entreprises ˆ mettre en place un accompagnement pour la recherche dĠemploi (aide ˆ la rŽalisation du CV, prŽparation ˆ lĠentretien, soutien mŽthodologiqueÉ). È

 

 

Article 6 : modulation des forfaits par la CPNE

 

Les actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats et des pŽriodes de professionnalisation financŽs par AUVICOM sur la base dĠun forfait dŽfini en annexe de lĠaccord du 24 septembre 2004 peuvent tre modulŽs par la CPNE dans la limite de 20%, en fonction des dispositifs, mais aussi des publics.

 

 

Article 7 : le tutorat

 

Les missions de tutorat dans le cadre des dispositifs de professionnalisation sont confiŽes aux salariŽs ayant des compŽtences et une expŽrience professionnelle reconnues dans une qualification en rapport ave lĠactivitŽ exercŽe par les jeunes en contrat de professionnalisation ou dĠapprentissage. Les salariŽs en deuxime partie de carrire constituent un public privilŽgiŽ.

Les dispositions relatives aux conditions dĠexercice et de valorisation des missions de tutorat par les salariŽs en deuxime partie de carrire prŽvues ˆ lĠarticle 2-4 de lĠaccord de branche du 3 juillet 2009 viennent complŽter lĠarticle 5 de lĠaccord du 24 septembre 2004 relatif ˆ la formation professionnelle dans les tŽlŽcommunications.

 

 

Article 8 : Entretien professionnel

 

Pour lui permettre dĠtre acteur de son Žvolution professionnelle, tout salariŽ bŽnŽficie, de prŽfŽrence annuellement, et au minimum tous les deux ans, dĠun entretien professionnel rŽalisŽ par lĠentreprise.

 

LĠarticle 9 de lĠaccord du 24 septembre 2004 est complŽtŽ par les dispositions suivantes :

 

Ç Lors de cet entretien, lorsquĠil intervient au cours ou aprs son 45me anniversaire, le salariŽ est informŽ sur ses droits en matire dĠaccs ˆ un bilan de compŽtences ou ˆ une action de professionnalisation. 

 

La CPNE engagera une rŽflexion sur lĠŽlaboration dĠun guide de lĠentretien professionnel ˆ destination des entreprises, notamment pour favoriser la progression du salariŽ dĠau moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. È

 

 

Article 9 : passeport orientation et formation

 

Un modle de passeport formation a ŽtŽ Žtabli par la CPNE des tŽlŽcommunications, et mis ˆ la disposition des salariŽs de la branche sur le site internet dĠAUVICOM pour leur permettre de recenser leurs dipl™mes, titres, certifications, aptitudes, connaissances et compŽtences acquises tout au long de leur vie tant au titre de la formation initiale que dans le cadre de la formation continue ou dans celui dĠactivitŽ bŽnŽvole. Les salariŽs peuvent le complŽter de tout ou partie des informations recueillies ˆ lĠoccasion dĠun entretien professionnel, dĠun bilan de compŽtences ou dĠun bilan dĠŽtape professionnel ou encore des actions de formation prescrites par le service public de lĠemploi pour constituer leur passeport orientation-formation.

Ce passeport orientation-formation reste la propriŽtŽ du salariŽ qui en conserve la responsabilitŽ dĠutilisation. LĠemployeur ne peut en exiger la communication.

 

 

Article 10 : lisibilitŽ du dispositif conventionnel sur la formation

 

Afin de rendre plus accessible la lecture et la connaissance de lĠensemble du dispositif conventionnel de branche relatif ˆ la formation professionnelle, les signataires du prŽsent avenant conviennent de faire figurer en annexe dudit avenant lĠaccord du 24 septembre 2004 complŽtŽ de lĠensemble des avenants et accords subsŽquents.

 

 

Article 11 : HiŽrarchie des normes

 

Les entreprises ou Žtablissements de la branche ne peuvent dŽroger aux dispositions du prŽsent avenant. Cette disposition ne fait pas obstacle ˆ ce que les accords dĠentreprise comportent des dispositions plus favorables que celles prŽvues dans le prŽsent avenant.

 

 

Article 12 : Champ dĠapplication/Publication/Extension/DurŽe

 

Le champ dĠapplication du prŽsent avenant est celui dŽfini par le titre I de la convention collective des tŽlŽcommunications, et son avenant du 25 janvier 2002.

Il est conclu pour une durŽe indŽterminŽe et prend effet ˆ compter de la date de signature.

Il fera lĠobjet des formalitŽs de dŽp™t conformŽment aux dispositions rŽglementaires visŽes ˆ lĠarticle L.2231-6 du code du travail.

Les parties conviennent dĠen demander lĠextension.

 

 

Article 13 : DŽnonciation/rŽvision

 

Le prŽsent avenant peut tre dŽnoncŽ par lĠune des parties signataires employeurs ou salariŽs avec prŽavis de trois mois.

Les effets de la dŽnonciation sont ceux prŽvus aux articles L.2261-10 et suivants du code du travail.

Sans prŽjudice des dispositions de lĠarticle L.2242-1 du code du travail, chaque signataire ou adhŽrent peut demander, ˆ tout moment, la rŽvision du prŽsent avenant conformŽment aux dispositions de lĠarticle L.2261-7 du code du travail.

Toute demande de rŽvision prŽsentŽe par lĠun dĠeux devra tre portŽe ˆ la connaissance des autres signataires par lettre recommandŽe avec accusŽ de rŽception et tre accompagnŽe dĠun projet sur le ou les articles concernŽs.

Les nŽgociations dŽbuteront le plus rapidement possible et au plus tard, dans un dŽlai maximum de deux mois aprs la date de rŽception de la demande de rŽvision.

Dans le cadre des dispositions de lĠarticle L.2261-8 du code du travail, les modifications adoptŽes donneront lieu ˆ des avenants se substituant de plein droit aux stipulations du prŽsent avenant ou les complŽtant.

 

 

 

 

                                                                                                                                  Fait ˆ Paris, le 7 octobre 2010

 

 

 

 

 

 

 

CFDT                                                                                                                     CGT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CFTC                                                                                                                     FO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CFE-CGC                                                                                                             UNETEL-RST

 


 

ANNEXE A LĠAVENANT DU 7 OCTOBRE 2010

 

Accord du 24 septembre 2004 sur la formation professionnelle

dans les tŽlŽcommunications

complŽtŽ des dispositions des avenants et accords

 des 27 mars 2006, 23 fŽvrier 2007, 3 juillet 2009, 22 janvier 2010 et 7 octobre 2010

 

 

 

PrŽambule

 

A la suite de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 octobre 2009 relatif au dŽveloppement de la formation tout au long de la vie professionnelle, rŽsultant de la fusion des accords nationaux interprofessionnels du 5 dŽcembre 2003 et du 7 janvier 2009 (avenant du 7 octobre 2010), les partenaires sociaux de la branche des tŽlŽcommunications rŽaffirment que la formation professionnelle continue constitue une prioritŽ dans les entreprises de tŽlŽcommunications afin de mettre en concordance les constants besoins dĠŽvolution nŽcessaires aux salariŽs et aux entreprises dans un environnement en perpŽtuelle Žvolution.

Ils considrent que chaque salariŽ doit tre en mesure, tout au long de sa vie professionnelle, de dŽvelopper, de complŽter ou de renouveler sa qualification, ses connaissances, ses compŽtences et ses aptitudes professionnelles.

 

Ils souhaitent donc dŽvelopper une politique de formation professionnelle dans la branche qui permette :

 

- de faciliter lĠŽgalitŽ dĠaccs aux dispositifs de la formation professionnelle ˆ lĠensemble des personnels, notamment au regard du principe de lĠŽgalitŽ professionnelle homme/femme. Les entreprises veilleront ˆ ce que les titulaires de mandat de reprŽsentation bŽnŽficient de ces dispositions dans les mmes conditions que lĠensemble des personnels,

 

- de crŽer une dynamique qui favorise lĠinsertion des jeunes et des demandeurs dĠemploi et le maintien dans lĠemploi des salariŽs,

 

- de rŽpondre aux besoins des entreprises pour sĠadapter aux Žvolutions des marchŽs et des technologies et pour favoriser leur dŽveloppement,

 

- dĠaccro”tre les capacitŽs dĠaccs et de maintien dans lĠemploi des salariŽs et leur dŽveloppement professionnel, face au rythme fortement accŽlŽrŽ des innovations techniques et technologiques, des mutations organisationnelles, ainsi quĠˆ la diversification des produits et des services en tŽlŽcommunications et au dŽveloppement de leur utilisation.

 

Les parties signataires considrent que pour assurer une meilleure ŽgalitŽ des droits des salariŽs face ˆ la formation professionnelle et rŽpondre aux enjeux de la formation tout au long de la vie professionnelle, les dispositifs de formation mis en oeuvre doivent sĠinscrire dans le cadre du dŽveloppement de parcours professionnels et sĠappuyer sur la convergence des intŽrts du salariŽ et de lĠentreprise, tout en sĠinscrivant en cohŽrence avec une politique de branche anticipatrice.

 

Les partenaires sociaux de la branche souhaitent en consŽquence :

 

- rŽaffirmer le r™le de la CPNE dans son attribution gŽnŽrale de dŽveloppement de la formation professionnelle dans la branche, notamment en ce qui concerne les contrats et les pŽriodes de professionnalisation, ainsi que dans son r™le dĠajustement de la politique de branche en direction des instances de lĠOPCA,

 

- Žtablir le plan triennal dĠactions de lĠobservatoire des mŽtiers dans le cadre de la nŽgociation triennale sur les objectifs, les prioritŽs et les moyens de la formation professionnelle dans la branche,

 

- rŽaffirmer AUVICOM dans son r™le de collecte et de gestion des fonds de la formation professionnelle, et de vigilance sur la qualitŽ des actions de formation financŽes,  ainsi que dans son r™le de conseil et dans la mise ˆ disposition dĠactions collectives de formation adaptŽes aux salariŽs des TPE et PME, notamment de moins de 50 salariŽs  (avenant du 7 octobre  2010),

 

- inciter les entreprises ˆ anticiper leurs besoins en compŽtences, au vu de leurs perspectives Žconomiques et de lĠŽvolution des investissements, des marchŽs, des technologies et des modes dĠorganisation, et ˆ informer leurs collaborateurs des dispositifs de formation mis en place,

 

- inciter les salariŽs ˆ mettre en Ïuvre leur droit individuel ˆ la formation dans le cadre de parcours professionnels cohŽrents avec la politique de formation de lĠentreprise et de la branche.

 

 

Article 1 : Le plan de formation de lĠentreprise (PFE)

 

Les signataires du prŽsent accord considrent que lĠatteinte des objectifs visŽs ci-dessus nŽcessite lĠimplication de tous les acteurs : employeurs, salariŽs, institutions reprŽsentatives du personnel et organisations syndicales, dans le respect du r™le et des attributions de chacun tels que fixŽs par les textes lŽgislatifs, rŽglementaires et conventionnels en vigueur.

 

En consŽquence, ils incitent les entreprises :

 

- ˆ mettre en place des dispositifs dĠidentification des compŽtences, aptitudes et potentiels des salariŽs,

 

- ˆ intŽgrer la dimension formation au moment des choix dĠinvestissements ou de lĠŽvolution des organisations,

 

- ˆ favoriser lĠappropriation du nouvel environnement de la formation professionnelle par lĠencadrement afin de lui permettre dĠaccompagner ses collaborateurs dans leurs parcours professionnels, et de les informer sur les principaux dispositifs de formation,

 

- ˆ favoriser lĠaccs ˆ la formation de lĠensemble des salariŽs. Les entreprises veilleront ˆ ce que les titulaires de mandat de reprŽsentation bŽnŽficient de ces dispositions dans les mmes conditions que lĠensemble des personnels,

 

- ˆ permettre lĠappropriation du nouvel environnement de la formation professionnelle par les institutions reprŽsentatives du personnel, afin quĠelles puissent pleinement jouer le r™le qui leur est dŽvolu dans le cadre des dispositions lŽgislatives et conventionnelles,

 

               - ˆ anticiper leurs besoins en prenant en compte lĠŽvolution des technologies et des modes dĠorganisation du travail, les perspectives Žconomiques et lĠŽvolution des mŽtiers telle quĠelle ressortira notamment des informations fournies par lĠobservatoire des mŽtiers des tŽlŽcoms, pour construire et actualiser des programmes pluriannuels de formation,

 

- ˆ mettre en place des processus dĠŽvaluation des actions de formation et des salariŽs formŽs en vue de veiller ˆ la qualitŽ du dŽroulement du dŽveloppement professionnel et ˆ la pertinence de lĠutilisation du budget formation des entreprises.

 

En fonction de ses perspectives, lĠentreprise Žtablit chaque annŽe un plan de formation intŽgrant les actions de formation, de bilan de compŽtences et de validation des acquis de lĠexpŽrience quĠelle inscrit dans ses objectifs ou prioritŽs pour lĠannŽe et caractŽrise les actions selon deux types :

 

               - Les actions dĠadaptation des salariŽs au poste de travail et les actions de formation liŽes ˆ lĠŽvolution des emplois ou participant au maintien dans lĠemploi.

Ces actions, mises en Ïuvre pendant le temps de travail, sont assimilŽes ˆ du temps de travail effectif et donnent lieu pendant leur rŽalisation au maintien, par lĠentreprise, de la rŽmunŽration. ( avenant du 7 octobre 2010).

 

- Les actions de formation visant ˆ dŽvelopper les compŽtences des salariŽs.

Ces actions permettant aux salariŽs dĠacquŽrir des compŽtences transfŽrables, peuvent, avec lĠaccord Žcrit du salariŽ, se dŽrouler en tout ou partie hors temps de travail dans les limites prŽvues par lĠarticle L. 932-1 du code du travail.

LorsquĠelles sont rŽalisŽes hors temps de travail, les heures de formation donnent lieu au versement dĠune allocation de formation Žgale ˆ 50% de la rŽmunŽration nette du salariŽ concernŽ, conformŽment aux dispositions rŽglementaires.

Lorsque tout ou partie de la formation est rŽalisŽe hors temps de travail, lĠentreprise doit dŽfinir avec le salariŽ, avant son dŽpart en formation, la nature des engagements auxquels elle souscrit ds lors que lĠintŽressŽ aura suivi avec assiduitŽ la formation et satisfait aux Žvaluations prŽvues. Ces engagements portent sur les conditions dans lesquelles le salariŽ accde en prioritŽ dans un dŽlai dĠun an ˆ lĠissue de la formation aux fonctions disponibles correspondant aux connaissances ainsi acquises et sur lĠattribution de la classification correspondant ˆ lĠemploi occupŽ. Ces engagements portent Žgalement sur les modalitŽs de prise en compte des efforts accomplis par le salariŽ. 

 

Le comitŽ dĠentreprise ou dĠŽtablissement, ou ˆ dŽfaut les dŽlŽguŽs du personnel sĠils existent, doit tre consultŽ sur la politique de formation de lĠentreprise.

Le comitŽ dĠentreprise dŽlibre chaque annŽe sur le plan annuel de formation, compte tenu notamment du programme pluriannuel Žventuellement Žtabli et reoit un rapport sur le bilan des actions rŽalisŽes comportant notamment :

 

- les informations sur la formation figurant au bilan social,

 

- le bilan des actions comprises dans le plan de formation, celui des pŽriodes de professionnalisation et les actions mises en oeuvre au titre du DIF pour lĠannŽe antŽrieure et lĠannŽe en cours,

 

- une note prŽsentant les informations relatives aux CIF, aux congŽs de bilan de compŽtences, aux congŽs de VAE et aux conditions dans lesquelles ces congŽs ont ŽtŽ accordŽs ou reportŽs, ainsi quĠaux rŽsultats obtenus,

 

- le bilan pour lĠannŽe antŽrieure et lĠannŽe en cours, en matire dĠaccueil, dĠinsertion et de formation professionnelle des jeunes et des demandeurs dĠemploi au travers des contrats de professionnalisation.

 

Le comitŽ dĠentreprise doit Žgalement recevoir, sĠagissant du plan de formation pour lĠannŽe ˆ venir, une note prŽsentant les orientations gŽnŽrales de lĠentreprise en matire de formation, le plan de formation pour lĠannŽe suivante, une  note sur les demandes de DIF, de pŽriodes de professionnalisation, de CIF, de congŽs de bilan de compŽtences et de congŽs VAE enregistrŽs pour lĠannŽe suivante ainsi quĠun document dĠinformation prŽcisant ˆ laquelle ou auxquelles des trois types dĠactions de formation se rattachent les actions proposŽes dans le cadre du projet de plan de formation pour lĠannŽe ˆ venir.

 

La dŽlibŽration sĠeffectue dans les conditions lŽgales.

Afin de lui permettre de contribuer ˆ la prŽparation de la dŽlibŽration du comitŽ dĠentreprise, la commission formation, dans les entreprises de plus de 200 salariŽs, reoit les mmes informations au plus tard trois semaines avant chacune des rŽunions du comitŽ. A cette occasion la direction de lĠentreprise ou de lĠŽtablissement recueille les demandes exprimŽes par la commission formation en ce qui concerne le plan de formation des salariŽs et les orientations de cette formation ˆ plus long terme, de faon ˆ ce que le projet de plan de formation prŽsentŽ au comitŽ dĠentreprise en fin dĠannŽe puisse Žventuellement tenir compte de ces demandes.

 

Les projets faisant lĠobjet de dŽlibŽration sont communiquŽs aux dŽlŽguŽs syndicaux.

 

 

Article 2 : Le droit individuel ˆ la formation (DIF)

 

Le droit individuel ˆ la formation, favorise une meilleure ŽgalitŽ des droits des salariŽs face ˆ la formation en ouvrant ˆ chaque salariŽ, aprs une annŽe dĠanciennetŽ, la possibilitŽ de bŽnŽficier, en liaison avec son entreprise, dĠune action de formation de 20 heures par an, pour un salariŽ ˆ temps plein, reportable dĠune annŽe sur lĠautre dans la limite de 120 heures sur 6 ans.

La durŽe du DIF est calculŽe prorata temporis pour les salariŽs en contrat ˆ durŽe dŽterminŽe, conformŽment aux dispositions de lĠarticle L. 931-20-2 du code du travail, ainsi que pour les salariŽs ˆ temps partiel.

 

AnciennetŽ

A compter du 1er janvier 2005, lĠanciennetŽ dĠun an sera apprŽciŽe, de date ˆ date, sur la base de lĠanciennetŽ dans lĠentreprise.

Les pŽriodes de suspension du contrat de travail pour maladie, maternitŽ et accident du travail ne doivent pas porter prŽjudice au salariŽ dans lĠacquisition de ses droits ˆ DIF : elles sont prises en compte pour le calcul de lĠanciennetŽ au titre du DIF.

 

Mise en Ïuvre du DIF

Le droit individuel ˆ la formation permet au salariŽ dĠtre acteur de son Žvolution professionnelle. Sa mise en Ïuvre relve de lĠinitiative du salariŽ, en accord avec son employeur.

 

A titre dŽrogatoire, et aprs accord Žcrit entre lĠemployeur et le salariŽ, les actions de formation liŽes au DIF peuvent tre rŽalisŽes en partie pendant le temps de travail.

 

Le choix de lĠaction de formation envisagŽe, qui peut, le cas ŽchŽant, prendre en compte les prioritŽs dŽfinies ci-aprs, ainsi que les conclusions de lĠentretien professionnel prŽvu ˆ lĠarticle 9 du prŽsent accord, est arrtŽ par accord Žcrit du salariŽ (ou validation dŽmatŽrialisŽe) et de lĠemployeur.

En cas de dŽsaccord de lĠemployeur sur le choix de lĠaction de formation au regard des prioritŽs au titre du DIF, le salariŽ peut saisir les dŽlŽguŽs du personnel. Lorsque le dŽsaccord subsiste deux exercices civils consŽcutifs, le salariŽ peut demander au FONGECIF dont relve lĠentreprise la prise en charge de lĠaction sous forme de CIF qui sera instruit en fonction des critres et prioritŽs dŽfinis par ledit organisme.

 

Les parties signataires conviennent quĠun salariŽ peut prŽsenter une demande de DIF hors temps de travail excŽdant 20 heures, anticipant ainsi ses droits ouverts au titre du DIF, lorsque son projet porte sur une action inscrite sur le plan de formation de lĠentreprise. Si lĠentreprise donne son accord sur le projet proposŽ, elle peut imputer lĠexcŽdent de 20 heures sur les droits ˆ venir du salariŽ dans lĠexercice de son droit ˆ DIF.

LĠemployeur ne pourra exiger une compensation du salariŽ concernŽ qui quitterait lĠentreprise avant dĠavoir acquis lĠanciennetŽ couvrant lĠanticipation ainsi effectuŽe, sauf dans le cas dĠune dŽmission intervenant dans les douze mois suivant le dernier jour de la formation et si lĠexcŽdent de DIF Žgale ou excde 40 heures.

Les DIF ainsi anticipŽs ne sont pas abondŽs et ne sont pas pris en charge sur le 0,5% mutualisŽ ˆ AUVICOM.

 

PrioritŽs du DIF et abondement

Le droit individuel ˆ la formation rŽpond ˆ la prŽoccupation de meilleurs parcours professionnels. Il sĠinscrit dans une logique dĠeffort partagŽ au double bŽnŽficie du salariŽ et de lĠemployeur.

CĠest ˆ cette condition dĠeffort partagŽ et dĠintŽrt commun entre le souci de dŽveloppement professionnel du salariŽ dĠune part et la politique de formation dŽfinie par lĠentreprise dans son plan de formation dĠautre part, que le Droit Individuel ˆ la Formation constitue une prioritŽ dans la branche.

 

En consŽquence, lorsque le DIF demandŽ par le salariŽ et acceptŽ par lĠentreprise rŽpond ˆ cette logique prioritaire de la branche c'est-ˆ-dire quĠil vise des actions de dŽveloppement des compŽtences dans les fonctions managŽriales, techniques ou commerciales inscrites dans les actions de formation de type III du plan de formation de lĠentreprise, les parties signataires conviennent du dispositif dĠabondement suivant :

A lĠissue du DIF rŽalisŽ hors temps de travail, le salariŽ bŽnŽficie dĠun abondement de son droit individuel ˆ la formation Žgal ˆ 15% de la durŽe du DIF ainsi rŽalisŽ. Cet abondement, qui constitue une modalitŽ de prise en compte des efforts du salariŽ, est portŽ au crŽdit de son compte et figure sur le document rŽcapitulatif annuel des droits acquis au titre du DIF.

 

Financement prioritaire par AUVICOM

Afin de favoriser lĠaccs et lĠappŽtence ˆ la formation professionnelle de certains publics, les DIF prioritaires donnant lieu ˆ lĠabondement ci-dessus et concernant :

-         les salariŽs de 45 ans et plus,

-         les salariŽs des groupes A ˆ D,

sont prioritairement Žligibles au financement par AUVICOM sur le 0,5%.

 

RŽmunŽration du DIF

Lorsque les heures de formation sont rŽalisŽes hors temps de travail, elles donnent lieu au versement par lĠemployeur de lĠallocation de formation de 50% de la rŽmunŽration de rŽfŽrence telle que prŽvue ˆ lĠarticle D. 933-1 du code du travail.

Le dŽcompte du temps de travail en forfaits jours ne fait pas obstacle ˆ la notion de formation hors temps de travail et au versement de lĠallocation correspondante.

Lorsque les heures de formation sont rŽalisŽes pendant le temps de travail, elles donnent lieu au maintien de la rŽmunŽration dans les conditions dŽfinies au I de lĠarticle L. 932-1 du code du travail.

 

PortabilitŽ du DIF (avenant du 7 octobre 2010)

 

A lĠexpiration du contrat de travail, lĠemployeur mentionne sur le certificat de travail les droits acquis par le salariŽ au tire du DIF ainsi que lĠOPCA compŽtent pour verser la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes, multipliŽ par le montant forfaitaire fixŽ par dŽcret visŽ ˆ lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/heure ˆ la date du prŽsent accord).

 

ConformŽment aux dispositions de lĠarticle L 6323-19 du code du travail, le salariŽ est informŽ sĠil y a lieu, dans sa lettre de licenciement de ses droits en matire de DIF.

 

Les salariŽs des entreprises de tŽlŽcommunications constitutives dĠun groupe au sens de lĠarticle L 2331-1 du code du travail conservent leurs droits acquis et non utilisŽs au titre du DIF en cas de mobilitŽ au sein du groupe dans le cadre des dispositions des articles L 1224-1 et 2 du code du travail.

 

En cas de dŽmission, le salariŽ peut demander ˆ bŽnŽficier de son droit individuel ˆ la formation sous rŽserve que lĠaction de bilan de compŽtences, de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de formation soit engagŽe avant la fin du prŽavis.

 

En cas de dŽpart ˆ la retraite, le salariŽ ne peut bŽnŽficier de ses droits acquis au titre du droit individuel ˆ la formation.

 

En cas de licenciement non consŽcutif ˆ une faute lourde, et si le salariŽ en fait la demande avant la fin de son prŽavis, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes multipliŽe par le montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2me alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) permet de financer tout ou partie dĠune action de bilan de compŽtences, de validation des acquis ou de formation. A dŽfaut dĠune telle demande, la somme nĠest pas due.

 

En cas de rupture non consŽcutive ˆ une faute lourde ou dĠŽchŽance du terme du contrat de travail ouvrant droit ˆ une prise en charge par le rŽgime dĠassurance ch™mage, lĠancien salariŽ dĠune entreprise de la branche peut demander ˆ bŽnŽficier de ses droits au DIF dans les conditions suivantes :

 

1) Si il en fait la demande, et aprs avis favorable du rŽfŽrent chargŽ de son accompagnement, par le service public de lĠemploi, le demandeur dĠemploi pourra mobiliser ce solde, en prioritŽ au cours de sa pŽriode dĠindemnisation ch™mage, afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences, ou de VAE.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM au titre de la section professionnalisation, en prioritŽ sur lĠenveloppe affectŽe aux DIF prioritaires :

- aprs justifications de la prise en charge par le rŽgime dĠassurance ch™mage, du reliquat de DIF non utilisŽ et de lĠavis favorable du rŽfŽrent chargŽ de lĠaccompagnement de lĠintŽressŽ,

- et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2Žme alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF et non utilisŽes.

 

2) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise nĠentrant pas dans le champ dĠapplication du prŽsent accord, lĠancien salariŽ pourra utiliser ses droits ˆ DIF, pendant les 2 annŽes suivant son embauche :

 

- En accord avec son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences ou de VAE. LĠOPCA dont relve la nouvelle entreprise abondera alors le financement de ces actions.

- Sans lĠaccord de son employeur afin dĠabonder le financement dĠactions de bilan de compŽtences, VAE ou actions de formation relevant des prioritŽs de lĠarticle L 6323-8 du code du travail.

 

3) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise relevant du champ dĠapplication du prŽsent accord, un ancien salariŽ, issu de la branche ou dĠune autre branche, pourra utiliser ses droits ˆ DIF pendant les 2 annŽes suivant son embauche :

 

3-1) - En accord avec son nouvel employeur afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de compŽtences ou de VAE.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM sur lĠenveloppe affectŽe au plan de formation des entreprises :

-         aprs justifications de lĠaccord des deux parties et de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilisŽ chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation ch™mage qui a prŽcŽdŽ,

-         et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2Žme alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF.

 

3-2) - Sans lĠaccord de son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions de bilan de compŽtences, VAE ou actions de formation relevant du DIF prioritaire dans la branche. LĠaction se dŽroule alors hors temps de travail et lĠallocation formation nĠest pas due par lĠemployeur.

Cette aide sera financŽe par AUVICOM au titre de la section professionnalisation, en prioritŽ sur lĠenveloppe affectŽe aux DIF prioritaires :

-         aprs justification de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilisŽ chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation ch™mage qui a prŽcŽdŽ,

-         et dans la limite du montant forfaitaire fixŽ par le dŽcret visŽ au 2Žme alinŽa de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h ˆ la date de signature du prŽsent accord) multipliŽ par le solde du nombre dĠheures acquises au titre du DIF.

 

ConformŽment aux dispositions de lĠaccord sur la formation professionnelle dans la branche, La CPNE est habilitŽe, en tant que de besoin, y compris en cours dĠexercice, ˆ modifier les enveloppes dĠaffectation au sein de la section professionnalisation au vu des ŽlŽments communiquŽs par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds.

 

Aucune somme ne pourra tre versŽe directement au demandeur dĠemploi ou au salariŽ.

 

 

Article 3 : Les contrats de professionnalisation pour favoriser lĠinsertion ou la rŽinsertion professionnelle (modifiŽ par lĠavenant du 7 octobre 2010)

 

Les contrats de professionnalisation constituent un outil privilŽgiŽ dans la branche pour lĠinsertion de jeunes, des salariŽs en deuxime partie de carrire, des salariŽs handicapŽs et pour la rŽinsertion des demandeurs dĠemploi de plus de 26 ans inscrits ˆ p™le emploi.

 

 

Gr‰ce ˆ lĠassociation dĠune alternance dĠenseignements gŽnŽraux, professionnels ou technologiques avec lĠexercice en entreprise dĠactivitŽs professionnelles en relation avec les qualifications recherchŽes, leurs titulaires peuvent acquŽrir un dipl™me, un titre ˆ finalitŽ professionnelle inscrit au RNCP ou un certificat de qualification professionnelle Žtabli par la CPNE de la branche ou au niveau interprofessionnel.

 

 

Le contrat de professionnalisation ˆ durŽe dŽterminŽe ou lĠaction de professionnalisation, lorsquĠil sĠagit dĠun CDI, peut avoir une durŽe de 6 ˆ 12 mois. La fin dĠun contrat de professionnalisation en CDD ne prŽjuge pas de la poursuite dĠune relation contractuelle.

 

La durŽe des actions dĠŽvaluation et dĠaccompagnement ainsi que les enseignements gŽnŽraux, professionnels ou technologiques mis en Ïuvre, est comprise entre 15 et 25% de la durŽe du contrat ou de lĠaction de professionnalisation, sans pouvoir tre infŽrieure ˆ 150 heures.

 

Par dŽrogation aux dispositions prŽcŽdentes, les signataires du prŽsent accord, soucieux de favoriser lĠaccs de certains publics prioritaires en les professionnalisant aux mŽtiers de la branche, conviennent que la durŽe du contrat ou de lĠaction de professionnalisation peut tre portŽe ˆ 24 mois maximum et /ou que la durŽe de formation peut tre portŽe ˆ 50% pour :

-         les salariŽs non titulaires dĠun baccalaurŽat,

-         les demandeurs dĠemploi de plus de 45 ans,

-         les femmes prŽparant un dipl™me ou un titre professionnel ˆ finalitŽ scientifique ou technologique,

-         Les salariŽs handicapŽs

 

Le suivi de lĠalternance doit tre assurŽ par un tuteur dans lĠentreprise, dans les conditions fixŽes ˆ lĠarticle 5 de lĠaccord du 24 septembre 2004.

 

Les titulaires de contrat de professionnalisation ‰gŽs de moins de 26 ans peroivent, pendant la durŽe du contrat, une rŽmunŽration qui ne peut tre ni infŽrieure ˆ 80% de la rŽmunŽration minimale prŽvue par la convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification visŽe, ni ˆ 80% du SMIC.

 

Les titulaires de contrat de professionnalisation ‰gŽs de 26 ans et plus peroivent, pendant la durŽe du contrat, une rŽmunŽration qui ne peut tre infŽrieure ni au SMIC ni ˆ 85% de la rŽmunŽration minimale prŽvue par la convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification visŽe.

 

Aux seules fins de dŽtermination de lĠassiette de rŽmunŽration des contrats de professionnalisation, la rŽmunŽration mensuelle garantie des contrats de professionnalisation exprimŽe en pourcentage du salaire minimal conventionnel de branche, sĠentend du salaire minimal conventionnel annuel de la branche en vigueur divisŽ par 12 (avenant du 27 mars 2006).

 

Les titulaires de contrats de professionnalisation sont positionnŽs dans le groupe de classification correspondant ˆ la qualification visŽe.

 

Les actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats de professionnalisation sont financŽes par AUVICOM sur la base du forfait horaire dŽfini en annexe. Ce forfait peut tre modulŽ par la CPNE, dans la limite de 20%.

 

Afin de favoriser lĠaccs au contrat de professionnalisation des jeunes non dŽtenteurs dĠune qualification Žquivalente au baccalaurŽat, des titulaires de minima sociaux et des personnes ayant bŽnŽficiŽ dĠun contrat unique dĠinsertion, le forfait horaire de financement des actions dĠŽvaluation, accompagnement et formation de ces publics est portŽ ˆ 13 Û pour une durŽe ne pouvant excŽder 35% de la durŽe du contrat. Ce forfait peut tre modulŽ ˆ tout moment par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cožts moyens observŽs (avenant du 7 octobre 2010).

 

Les dispositifs de prŽparation opŽrationnelle ˆ lĠemploi (POE) ne sont pas financŽs par AUVICOM.

 

Le contrat de professionnalisation ˆ durŽe dŽterminŽe peut tre renouvelŽ une fois en cas dĠŽchec aux Žpreuves correspondant ˆ la qualification recherchŽe, ou lorsque lĠobjet du contrat initial nĠa pu tre atteint en raison de la maladie du salariŽ ou de la dŽfaillance de lĠorganisme de formation.

 

Les parties signataires conviennent que les contrats de professionnalisation doivent viser ˆ favoriser une insertion durable de leurs titulaires dans lĠentreprise ou ˆ dŽfaut sur le marchŽ du travail. En consŽquence, lorsque le contrat de professionnalisation est conclu pour une durŽe dŽterminŽe et ne donne pas lieu ˆ embauche au sein de lĠentreprise ˆ son terme, les parties signataires incitent les entreprises ˆ mettre en place un accompagnement pour la recherche dĠemploi (aide ˆ la rŽalisation du CV, prŽparation ˆ lĠentretien, soutien mŽthodologiqueÉ).

 

 

 

Article 3 bis : Contrats dĠapprentissage (avenant du 23 fŽvrier 2007)

 

RŽmunŽration des apprentis

La rŽfŽrence pour la rŽmunŽration des apprentis est constituŽe de la plus favorable entre le SMIC et le minimum conventionnel de branche du groupe dĠemploi considŽrŽ.

Aux seules fins de dŽtermination de lĠassiette de rŽmunŽration des contrats dĠapprentissage, la rŽmunŽration mensuelle garantie des contrats dĠapprentissage exprimŽe en pourcentage du salaire minimal conventionnel de branche, sĠentend du salaire minimal conventionnel annuel de la branche en vigueur divisŽ par 12.

 

Positionnement des apprentis

La grille unique de classification des emplois dans la branche des tŽlŽcommunications permet de positionner les emplois les uns par rapport aux autres en fonction de leur contribution dans lĠentreprise sans avoir pour objectif de mesurer les compŽtences individuelles des salariŽs. Elle constitue Žgalement un support aux rŽmunŽrations minimales de la branche,

 

A titre dĠexception pour les contrats dĠapprentissage, les signataires du prŽsent accord dŽcident dĠune garantie de positionnement des emplois occupŽs dans la grille de classification en fonction du niveau de la certification prŽparŽe.

 

 

niveau du titre ou dipl™me prŽparŽ

 

 

positionnement minimal

 

² bac +1

 

 

Groupe A

 

bac +2

 

 

Groupe B

 

bac +3

 

 

Groupe C

 

³ bac +4

 

 

Groupe D

 

 

Article 4 : Les pŽriodes de professionnalisation pour les salariŽs

 

Sans prŽjudice de la conclusion des contrats de professionnalisation, la branche des tŽlŽcommunications confrontŽe ˆ une Žvolution technologique accŽlŽrŽe et ˆ lĠinternationalisation des acteurs et des marchŽs, souhaite pouvoir favoriser le maintien en activitŽ de ses salariŽs en Contrat ˆ DurŽe IndŽterminŽe.

Elle souhaite donc, gr‰ce ˆ lĠassociation dĠune alternance de formation avec lĠexercice en entreprise dĠactivitŽs professionnelles, dŽvelopper la professionnalisation de ses salariŽs.

 

Afin de garantir de vŽritables parcours professionnalisants, les signataires conviennent que les pŽriodes de professionnalisation entrant dans les prioritŽs de la branche doivent suivre le format pŽdagogique suivant :

-         Les pŽriodes de professionnalisation doivent respecter le principe de lĠalternance,

-         Elles doivent comporter un minimum de 90 heures de formation lorsquĠelles ont vocation ˆ tre prises en charge par AUVICOM, (ramenŽ ˆ 70 heures sur 12 mois jusquĠau 28 fŽvrier 2012 par lĠavenant du 22 janvier 2010)

-         Il est souhaitable quĠelle comporte une action prŽalable de validation des acquis de lĠexpŽrience ou de positionnement en amont afin de personnaliser les parcours,

-         Le suivi de lĠalternance doit tre assurŽ par un tuteur, dans les conditions fixŽes ˆ lĠarticle 5 ci-aprs,

-         Elles doivent donner lieu ˆ une Žvaluation des compŽtences et des aptitudes professionnelles acquises,

-         La durŽe de la formation et de la pŽriode est dŽterminŽe par lĠemployeur en fonction des besoins clairement identifiŽs du bŽnŽficiaire.

 

Les pŽriodes de professionnalisation sont mises en oeuvre ˆ lĠinitiative de lĠemployeur mais peuvent lĠtre Žgalement, en accord avec lĠemployeur, ˆ lĠinitiative du salariŽ qui souhaite mobiliser son DIF pour participer ˆ une telle action. Elles peuvent tre mises en Ïuvre pendant ou hors temps de travail.

 

Lors de la mise en Ïuvre de la pŽriode de professionnalisation, le contenu et le dŽroulement de la pŽriode et les engagements rŽciproques de lĠemployeur et du salariŽ font lĠobjet dĠun document Žcrit prŽcisant :

-         la durŽe de la pŽriode de professionnalisation,

-         lĠalternance travail/formation,

-         le nombre dĠheures rŽalisŽes pendant et en dehors du temps de travail,

-         la nature des engagements auxquels lĠentreprise souscrit, lorsque la formation a lieu en tout ou partie hors temps de travail, si lĠintŽressŽ suit avec assiduitŽ la formation et satisfait aux Žvaluations prŽvues.

 

Sont prioritairement Žligibles ˆ la participation financire dĠAUVICOM lĠensemble des salariŽs suivants :

 

- Les salariŽs dont la qualification est insuffisante au regard de lĠŽvolution des technologies ou des modes dĠorganisation,

 

- Les salariŽs handicapŽs,

 

- Les femmes reprenant une activitŽ professionnelle aprs un congŽ maternitŽ ou parental,

 

- Les hommes reprenant une activitŽ professionnelle aprs un congŽ parental,

 

- Les salariŽs de plus de 45 ans, et les salariŽs ayant plus de 20 ans dĠactivitŽ professionnelle qui souhaitent consolider leur deuxime partie de carrire,

 

- Les salariŽs qui envisagent la crŽation ou la reprise dĠune entreprise.

 

Sont prioritairement Žligibles au financement par AUVICOM :

 

-         Les pŽriodes de professionnalisation visant ˆ lĠacquisition dĠune qualification Žtablie ou reconnue par la CPNE, en correspondance avec lĠŽvolution de la cartographie des mŽtiers de lĠobservatoire,

 

-         Les pŽriodes de professionnalisation visant ˆ lĠacquisition dĠun titre professionnel dans les domaines rŽseaux ou informatiques ou de services clients, notamment par la capitalisation de Certificats de CompŽtences Professionnelles (CCP). La CPNE Žtablira la liste de ces titres,

 

-         Les pŽriodes de professionnalisation visant, dans le cadre dĠune VAE, ˆ lĠobtention dĠun dipl™me figurant sur la liste des dipl™mes rŽpertoriŽs par la CPNE en avril 2002, ds lors que la durŽe de formation est compatible avec les possibilitŽs de financement dĠAUVICOM. Cette liste pourra tre rŽvisŽe ou complŽtŽe par la CPNE,

 

-         La participation ˆ des actions de formation ayant un objectif de professionnalisation dans la branche. Ces objectifs, dŽfinis par la CPNE, devront permettre aux salariŽs dĠŽlargir leurs compŽtences autour de leur qualification de base dans un contexte en Žvolution. Il en est ainsi, par exemple, de lĠacquisition de compŽtences complŽmentaires en management pour les commerciaux et les techniciens rŽseaux ou informatiques, ou de lĠacquisition de compŽtences en relations-clients pour les salariŽs occupŽs ˆ des fonctions techniques, ou encore de lĠacquisition de compŽtences linguistiques pour les salariŽs appelŽs ˆ Žvoluer dans un contexte international.

 

Les actions de formation des pŽriodes de professionnalisation sont financŽes par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire dŽfini en annexe.

 

 

Article 5 : Le tutorat

 

Les partenaires sociaux de la branche considrent que le tutorat est de nature ˆ accro”tre la qualitŽ et lĠefficacitŽ des actions conduites dans le cadre des dispositifs de professionnalisation.

 

Ils incitent les entreprises ˆ valoriser la fonction tutorale exercŽe par les salariŽs dans leur Žvolution professionnelle et ˆ tenir compte de lĠexpŽrience de tuteur ou de formateur occasionnel lors des entretiens professionnels et de lĠŽlaboration de leur parcours professionnel.

 

La fonction tutorale a pour objet :

-         dĠaccompagner le salariŽ dans lĠŽlaboration et la mise en Ïuvre de son projet professionnel,

-         dĠaider, dĠinformer et de guider les salariŽs de lĠentreprise qui participent ˆ des actions de formation dans le cadre des contrats ou des pŽriodes de professionnalisation,

-         de contribuer ˆ lĠacquisition de connaissances, de compŽtences et dĠaptitudes professionnelles par le salariŽ concernŽ, au travers dĠactions de formation en situation professionnelle,

-         de participer ˆ lĠŽvaluation des qualifications acquises dans le cadre du contrat ou de la pŽriode de professionnalisation.

Le nom du tuteur, son r™le et les conditions dĠexercice de sa mission sont prŽcisŽs dans le contrat de professionnalisation.

 

Pour permettre au tuteur dĠexercer ses missions dans les conditions optimales, les parties signataires conviennent que :

- le tuteur est dŽsignŽ sur la base du volontariat et de lĠadŽquation de son expŽrience professionnelle et de son niveau de compŽtences avec lĠobjectif visŽ par les dispositifs de professionnalisation,

- le tuteur doit disposer du temps nŽcessaire au suivi des titulaires de contrats ou de pŽriodes de professionnalisation, le cas ŽchŽant par un amŽnagement de son temps de travail. Le tuteur examinera avec lĠemployeur, si nŽcessaire, la question de la charge de travail,

- le tuteur peut suivre deux salariŽs, trois au plus, tous contrats confondus y compris les contrats dĠapprentissage,

- le tuteur doit bŽnŽficier dĠune prŽparation ˆ sa fonction, voire dĠune formation spŽcifique.

 

En vue de dŽvelopper la qualitŽ du tutorat, ils proposeront aux entreprises de la branche un outil mŽthodologique, financŽ par AUVICOM, le cas ŽchŽant en mobilisant des co- financements publics, rŽgionaux, nationaux ou europŽens, pour aider les tuteurs ˆ prŽparer leur mission et ˆ rŽussir lĠaccompagnement des salariŽs en contrats ou en pŽriodes de professionnalisation.

 

Ils conviennent en outre que la formation spŽcifique des tuteurs constitue une prioritŽ de financement par AUVICOM, dans les limites fixŽes par la rŽglementation. En fonction des ressources disponibles ˆ AUVICOM, lĠexercice de la fonction tutorale pour les contrats de professionnalisation pourra tre Žgalement pris en charge.

 

Les missions de tutorat dans le cadre des dispositifs de professionnalisation sont confiŽes aux salariŽs ayant des compŽtences et une expŽrience professionnelle reconnues dans une qualification en rapport ave lĠactivitŽ exercŽe par les jeunes en contrat de professionnalisation ou dĠapprentissage. Les salariŽs en deuxime partie de carrire constituent un public privilŽgiŽ.

Les dispositions relatives aux conditions dĠexercice et de valorisation des missions de tutorat par les salariŽs en deuxime partie de carrire prŽvues ˆ lĠarticle 2-4 de lĠaccord de branche du 3 juillet 2009 compltent le prŽsent article. (Avenant du 7 octobre 2010)

 

 

Article 6 : Le congŽ individuel de formation (CIF)

 

Les signataires du prŽsent accord rappellent leur attachement au dispositif du CIF qui permet ˆ chaque salariŽ souhaitant Žlaborer un projet individuel de bŽnŽficier de lĠaide du FONGECIF dont il relve.

 

La CPNE fait conna”tre aux Fongecif les particularitŽs de la branche et les prioritŽs quĠelle souhaite voir prises en compte pour les CIF des salariŽs de la branche visant un perfectionnement professionnel ou lĠaccession ˆ un niveau supŽrieur de qualification.

 

Les demandes de congŽs sont satisfaites par lĠemployeur dans les conditions lŽgales.

 

 

Article 7 : Le Compte Žpargne-temps (CET)

 

Les entreprises ayant nŽgociŽ un compte Žpargne-temps (CET) par accord dĠentreprise peuvent modifier leur accord et intŽgrer les dispositions de lĠarticle 2-66 de lĠANI pour permettre ˆ leurs salariŽs dĠutiliser, ˆ leur initiative, tout ou partie des droits accumulŽs dans le CET pour :

- complŽter ˆ concurrence de leur rŽmunŽration de rŽfŽrence, le montant de la rŽmunŽration pris en charge par le FONGECIF dans le cadre de leur CIF,

- indemniser en tout ou partie, sur la base du salaire peru au moment de leur dŽpart, un congŽ non rŽmunŽrŽ destinŽ ˆ leur permettre de suivre une action de formation de leur choix.

 

Les accords peuvent Žgalement porter ˆ 10 ans la pŽriode dĠutilisation des droits ˆ congŽs lorsque le salariŽ prŽvoit dĠutiliser son CET pour financer des temps de formation, voire ne plus limiter la durŽe dĠutilisation pour les salariŽs de 45 ans et plus.

 

 

Article 8 : Bilan de compŽtences et VAE

 

Tout salariŽ relevant de la branche des tŽlŽcoms peut demander ˆ bŽnŽficier dĠun bilan de compŽtences ou dĠune Validation des Acquis de lĠExpŽrience (VAE) mis en oeuvre dans le cadre dĠune dŽmarche individuelle pendant ou en dehors du temps de travail.

 

Soucieux de pouvoir reconna”tre une valeur objective aux acquis de lĠexpŽrience, notamment professionnelle, les signataires du prŽsent accord entendent faire conna”tre les dŽmarches de validation des acquis de lĠexpŽrience. Ils incitent les entreprises ˆ accompagner leurs salariŽs dans cette dŽmarche.

 

Aprs 20 ans dĠactivitŽ professionnelle et en tout Žtat de cause ˆ compter de son quarante cinquime anniversaire, tout salariŽ bŽnŽficie, sur son initiative, et sous rŽserve dĠune anciennetŽ dĠun an dans lĠentreprise, dĠun bilan de compŽtences en dehors du temps de travail et dĠune prioritŽ dĠaccs ˆ une VAE.

 

La prise en charge financire du bilan de compŽtences ou de validation des acquis de lĠexpŽrience est assurŽe, en prioritŽ et ˆ la demande du salariŽ, par le dispositif du CIF ou par celui du DIF.

 

Ces actions de bilan ou de validation des acquis contribuent ˆ lĠŽlaboration par le salariŽ concernŽ, dĠun projet professionnel pouvant donner lieu, le cas ŽchŽant, ˆ la rŽalisation dĠactions de formation.

 

Afin de favoriser la mise en place de parcours professionnels ou optimiser les dispositifs de formation quĠelles mettent en place, les entreprises de tŽlŽcommunications peuvent Žgalement proposer, avec lĠaccord du salariŽ concernŽ, la rŽalisation dĠun bilan de compŽtences ou une action de VAE, notamment dans le cadre des pŽriodes de professionnalisation.

 

 

 

Article 9 : Entretien professionnel

 

Pour lui permettre dĠtre acteur de son Žvolution professionnelle, tout salariŽ bŽnŽficie de prŽfŽrence annuellement, et au minimum tous les deux ans, dĠun entretien professionnel rŽalisŽ par lĠentreprise. LĠarticle 6-2-1 de la convention collective est modifiŽ en consŽquence.

 

LĠentretien doit se dŽrouler dans des conditions matŽrielles appropriŽes ˆ son objet.

 

Au cours de lĠentretien, lĠemployeur et le salariŽ sĠattacheront ˆ identifier les compŽtences nouvelles ˆ acquŽrir ou ˆ perfectionner en vue dĠune meilleure ma”trise de son emploi ou dĠune Žvolution professionnelle future, ainsi que les possibilitŽs de formation et notamment les modalitŽs dĠutilisation du DIF. Les propositions Žmises lors de lĠentretien professionnel sont formalisŽes par Žcrit sur un support dont une copie est remise au salariŽ.

 

Lors de cet entretien, lorsquĠil intervient au cours au aprs son 45me anniversaire, le salariŽ est informŽ sur ses droits en matire dĠaccs ˆ un bilan de compŽtences ou ˆ une action de professionnalisation (avenant du 7 octobre 2010).

 

Les entreprises sont invitŽes ˆ favoriser la formation de lĠencadrement ˆ la conduite des entretiens professionnels, notamment en ce qui concerne les techniques dĠentretien, la connaissance des dispositifs de formation et la dŽtection des besoins de formation.

 

La CPNE engagera une rŽflexion sur lĠŽlaboration dĠun guide de lĠentretien professionnel ˆ destination des entreprises, notamment pour favoriser la progression du salariŽ dĠau moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle (avenant du 7 octobre 2010).

 

 

Article 10 : Attestation de formation et passeport  orientation formation

 

Afin dĠaider les salariŽs ˆ valoriser les formations suivies dans ou hors de lĠentreprise, et favoriser la mobilitŽ tant interne quĠexterne, les signataires du prŽsent accord conviennent que :

 

-         Toute formation professionnelle non sanctionnŽe par un dipl™me, un titre homologuŽ, un certificat de compŽtences professionnelles ou un certificat de qualification professionnelle, peut donner lieu, ˆ la demande du salariŽ, ˆ la dŽlivrance dĠune attestation prŽcisant notamment les objectifs et les dates de formation,

 

-         Chaque salariŽ pourra Žtablir, ˆ son initiative, un Ç passeport formation È lui permettant notamment dĠidentifier ses connaissances, ses compŽtences et ses aptitudes professionnelles acquises soit par la formation, soit du fait de ses expŽriences professionnelles et dont il gardera la propriŽtŽ et la responsabilitŽ dĠutilisation.

 

Les signataires du prŽsent accord conviennent de favoriser lĠutilisation du passeport ŽlaborŽ par le CPNFP dont lĠinformation et la diffusion doivent tre assurŽes nationalement par le fonds visŽ ˆ lĠarticle L. 961-13 du code du travail.

Pour permettre au plus grand nombre de salariŽs de la branche de disposer de ce passeport, ils incitent Žgalement les entreprises ˆ les informer et ˆ mettre ˆ leur disposition, sous forme Žlectronique, ledit passeport.

 

Un modle de passeport formation a ŽtŽ Žtabli par la CPNE des tŽlŽcommunications, et mis ˆ la disposition des salariŽs de la branche sur le site internet dĠAUVICOM pour leur permettre de recenser leurs dipl™mes, titres, certifications, aptitudes, connaissances et compŽtences acquises tout au long de leur vie tant au titre de la formation initiale que dans le cadre de la formation continue ou dans celui dĠactivitŽ bŽnŽvole. Les salariŽs peuvent le complŽter de tout ou partie des informations recueillies ˆ lĠoccasion dĠun entretien professionnel, dĠun bilan de compŽtences ou dĠun bilan dĠŽtape professionnel ou encore des actions de formation prescrites par le service public de lĠemploi pour constituer leur passeport orientation-formation.

Ce passeport orientation-formation reste la propriŽtŽ du salariŽ qui en conserve la responsabilitŽ dĠutilisation. LĠemployeur ne peut en exiger la communication (avenant du 7 octobre 2010).

 

 

Article 11 : Formation professionnelle dans les TPE/PME

 

Du fait de leurs effectifs et des caractŽristiques de leur organisation, les TPE et les PME peuvent rencontrer des difficultŽs ˆ mettre en Ïuvre des actions de formation, notamment quand elles se traduisent par lĠindisponibilitŽ de certains salariŽs.

La branche professionnelle des tŽlŽcommunications entend poursuivre son soutien en faveur des plus petites entreprises et les accompagner dans la mise en Ïuvre du prŽsent accord.

Afin de les inciter et les aider ˆ dŽvelopper les actions de formation de leurs salariŽs, les signataires du prŽsent accord conviennent de demander ˆ AUVICOM :

 

- de dŽvelopper auprs des responsables de ces TPE/PME et des instances reprŽsentatives du personnel, lorsquĠelles existent, lĠinformation sur les dispositifs de formation dont peuvent bŽnŽficier leurs salariŽs,

 

- dĠinformer en tant que de besoin les TPE/PME de lĠaide financire apportŽe, dans certaines conditions par lĠŽtat, en compensation du salaire des salariŽs quĠelle recrute ou qui lui sont mis ˆ disposition par une entreprise de travail temporaire ou un groupement dĠemployeurs pour assurer le remplacement des salariŽs en formation,

 

- de dŽvelopper la mise en oeuvre dĠopŽrations collectives de formation pouvant leur tre proposŽes,

 

- de les aider ˆ monter des dossiers avec des financements rŽgionaux ou europŽens.

 

 

Article 12 : Dispositions financires

 

A lĠexception de la contribution au financement des congŽs individuels de formation qui relve de la compŽtence interprofessionnelle et rŽgionale des FONGECIF, la collecte et la gestion des sommes versŽes au titre de la formation professionnelle par les entreprises de tŽlŽcommunications relevant du champ dĠapplication du prŽsent accord, sont assurŽes par AUVICOM, dans les conditions ci- aprs :

 

 

A) Entreprises employant moins de 10 salariŽs

 

Les entreprises employant moins de 10 salariŽs doivent, ˆ compter du 1er janvier 2004, effectuer auprs dĠAUVICOM un versement de 0,40% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence. Cette contribution est portŽe, ˆ compter du 1er janvier 2005 ˆ 0,55% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence.

 

Ces sommes sont mutualisŽes ds leur rŽception, et affectŽes :

 

A concurrence de 0,15% au financement :

 

- des actions de formation liŽes aux contrats et pŽriodes de professionnalisation selon les conditions et prioritŽs dŽfinies aux  articles 3 et 4 ci-dessus,

 

- des actions de prŽparation et dĠexercice de la fonction tutorale dans les conditions dŽfinies par la rŽglementation.

 

La CPNE est habilitŽe, en tant que de besoin, ˆ augmenter la part de contribution affectŽe aux actions ci-dessus au vu des ŽlŽments communiquŽs par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds par les entreprises de moins de 10 salariŽs.

 

Le solde du montant des versements est affectŽ au financement :

 

- des actions de formation mises en Ïuvre dans le cadre du Plan de Formation de lĠEntreprise (PFE) ou dans celui du DIF,

 

- de lĠallocation de formation versŽe au salariŽ lorsque les actions de formation sont rŽalisŽes en dehors du temps de travail,

 

- et plus gŽnŽralement, aux actions de formation dŽfinies ˆ lĠarticle 2-2 de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 dŽcembre 2003.

 

 

B) Entreprises de 10 salariŽs et plus

 

A compter du 1er janvier 2004, les entreprises employant au minimum 10 salariŽs doivent consacrer chaque annŽe au financement des actions de formation professionnelle continue, une contribution minimale Žquivalant ˆ 1,6% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence.

Dans le cadre de cette contribution minimale, les entreprises doivent :

 

1) effectuer un versement correspondant ˆ 0,20 % des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence au FONGECIF dont elles relvent.

 

2) effectuer un versement de 0,50% du montant des rŽmunŽrations versŽes pendant lĠannŽe de rŽfŽrence ˆ AUVICOM. Ces sommes sont mutualisŽes ds leur rŽception et affectŽes en prioritŽ au financement :

 

- A concurrence de 0,20 % aux actions de formation liŽes aux contrats de professionnalisation dans les conditions et prioritŽs dŽfinies ˆ lĠarticles 3 ci-dessus, y compris les actions de prŽparation et dĠexercice de la fonction tutorale qui y sont associŽes dans les conditions dŽfinies par la rŽglementation,

 

- A concurrence de 0,20 % aux actions de formation liŽes aux pŽriodes de professionnalisation dans les conditions et prioritŽs dŽfinies ˆ lĠarticle 4 ci-dessus, y compris aux actions de prŽparation et dĠexercice de la fonction tutorale qui y sont associŽes dans les conditions dŽfinies par la rŽglementation,

 

- A concurrence de 0,10% aux frais de formation, et le cas ŽchŽant de transport et dĠhŽbergement, liŽs ˆ la rŽalisation dĠactions de formation reconnues prioritaires par la branche pour lĠexercice du DIF conformŽment aux dispositions de lĠarticle 2 ci-dessus.

 

La CPNE est habilitŽe, en tant que de besoin, y compris en cours dĠexercice, ˆ modifier les enveloppes dĠaffectation au sein du 0,5% au vu des ŽlŽments communiquŽs par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds

 

3) Effectuer un versement minimum de 0,09% ˆ AUVICOM destinŽ, par ordre de prioritŽ :

 

- au financement dĠactions de formation mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou du DIF acceptŽ par lĠentreprise,

 

- ˆ la prise en charge des frais de transport, de repas et dĠhŽbergement des actions mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou des contrats ou pŽriodes de professionnalisation,

 

- ˆ la prise en charge des rŽmunŽrations et des charges sociales des actions mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou des contrats ou pŽriodes de professionnalisation.

 

4) Verser ˆ AUVICOM le solde lŽgal du plan de formation non utilisŽ ˆ lĠŽchŽance lŽgale, pour abonder les fonds mutualisŽs du plan.

 

 

Article 13 : Commission Paritaire Nationale de lĠEmploi

 

La CPNE a une attribution gŽnŽrale de promotion de la formation professionnelle dans le champ de compŽtences de la convention collective des tŽlŽcoms en liaison avec lĠŽvolution de lĠemploi dans la branche.

 

 

A) Missions de la CPNE

 

La CPNE assure une mission en matire dĠemploi dĠune part et en matire de formation professionnelle dĠautre part.

 

En matire dĠemploi, la CPNE a un r™le dĠinformation et dĠŽtude sur lĠŽvolution de lĠemploi dans la branche.

 

A cet effet, elle procde ˆ lĠexamen de la situation de lĠemploi et son Žvolution en termes quantitatifs et qualitatifs, notamment dans leurs incidences sur la structure des qualifications et des besoins de formation, afin de permettre lĠinformation rŽciproque des partenaires sociaux.

 

Elle effectue toutes dŽmarches utiles auprs des organismes publics de placement en vue de concourir au placement des jeunes ˆ lĠissue de leur formation.

 

Elle est informŽe des licenciements collectifs portant sur dix salariŽs ou plus appartenant ˆ un mme Žtablissement et peut, dĠun commun accord entre le chef dĠentreprise et le comitŽ dĠentreprise, tre saisie des difficultŽs survenant au sein du comitŽ dĠentreprise au sujet des mesures sociales dĠaccompagnement dĠun projet de licenciement collectif de nature Žconomique.

 

Elle Žtablit annuellement un rapport sur la situation de lĠemploi et son Žvolution.

 

En matire de formation professionnelle, la CPNE a, de manire gŽnŽrale, pour r™le de promouvoir et de participer ˆ lĠorientation de la politique de formation dŽfinie par la branche.

 

A ce titre, elle participe ˆ lĠŽtude des moyens de formation, de perfectionnement et de rŽadaptation professionnels existants, et recherche avec les pouvoirs publics et les organismes intŽressŽs les moyens propres ˆ assurer leur pleine utilisation, leur adaptation et leur dŽveloppement.

 

Elle formalise le cahier des charges prŽalable ˆ la crŽation de nouveaux dipl™mes de formation initiale et (ou) Žmet les recommandations visant lĠadaptation tant des contenus que des modalitŽs pŽdagogiques et des dipl™mes homologuŽs du pŽrimtre de la Profession.

 

Elle formule des propositions sur les critres de qualitŽ des stages de formation quĠelle considre prŽsenter un intŽrt pour la Profession.

 

Elle suit lĠapplication des accords conclus ˆ lĠissue de la nŽgociation triennale de branche sur les objectifs, les prioritŽs et les moyens de la formation professionnelle.

 

Elle est consultŽe prŽalablement ˆ la conclusion Žventuelle de tous contrats avec les pouvoirs publics nationaux ou rŽgionaux.

 

Elle fait conna”tre aux FONGECIF les prioritŽs professionnelles ou territoriales quĠelle dŽfinit en matire de congŽs individuels de formation.

 

En outre, conformŽment aux dispositions du prŽsent accord et de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 dŽcembre 2003 :

 

- Elle Žtablit la liste des qualifications professionnelles ou des titres et dipl™mes pouvant faire lĠobjet de pŽriode de professionnalisation prioritairement Žligible au financement dĠAUVICOM. Elle Žtablit Žgalement la liste des actions ayant un objectif professionnalisant visŽes ˆ lĠarticle 4,

 

- Elle joue son r™le dĠajustement de la politique de formation de la branche en adaptant, en tant que de besoin et aux vues des informations communiquŽes par AUVICOM, la rŽpartition des affectations au sein du 0,5% mutualisŽ, y compris si nŽcessaire, en cours dĠexercice,

 

- Elle prŽcise, si nŽcessaire, au vu des ŽlŽments communiquŽs par AUVICOM, les modulations de prise en charge des forfaits de remboursement des contrats et/ou des pŽriodes de professionnalisation,

 

- Elle examine les conditions dans lesquelles sont assurŽes les actions dĠinformation et de conseil des PME,

 

- Elle examine pŽriodiquement lĠŽvolution quantitative et qualitative des emplois et qualifications en tenant compte, notamment, des travaux rŽalisŽs par lĠobservatoire des mŽtiers.

 

 

 

B) Fonctionnement de la CPNE

 

Composition

La commission est composŽe paritairement, sur la base de deux dŽlŽguŽs par organisation syndicale de salariŽs reprŽsentative au plan national et dĠun nombre Žgal de reprŽsentants dĠUNETEL-RST.

Les dŽcisions sont adoptŽes ˆ la majoritŽ des voix des membres prŽsents ou reprŽsentŽs.

 

PŽriodicitŽ des rŽunions

Elle se rŽunit au moins deux fois par an et Žtablit les points principaux de son ordre du jour dĠune rŽunion sur lĠautre. Elle peut, en temps que de besoin, se rŽunir de manire extraordinaire ˆ la demande de la majoritŽ de ses membres. Elle est prŽsidŽe alternativement chaque annŽe par un reprŽsentant de lĠun ou lĠautre collge.

 

SecrŽtariat

UNETEL-RST en assure le secrŽtariat. Un rglement intŽrieur prŽcise les rgles de fonctionnement non prŽvues par le prŽsent accord.

 

Financement des travaux

La rŽalisation de ses travaux et les frais de fonctionnement sont financŽs par la contribution au financement du paritarisme des entreprises de la branche dans les conditions prŽvues ˆ lĠarticle 3 de lĠaccord du 12 avril 2002.

 

Remboursements des dŽlŽguŽs

Les conditions dĠautorisation dĠabsence, de maintien de rŽmunŽration et de remboursements de frais liŽs ˆ la participation des dŽlŽguŽs aux rŽunions de la CPNE, sont celles dŽfinies par lĠaccord du 2 dŽcembre 1998 relatif aux modalitŽs et conditions de participations aux rŽunions paritaires ou de ses avenants de mise ˆ jour ultŽrieurs.

 

 

Article 14 : Observatoire des mŽtiers

 

Face au rythme fortement accŽlŽrŽ des innovations techniques et technologiques et anticipant les dispositions de lĠaccord national Interprofessionnel du 5 dŽcembre 2003, la convention collective des tŽlŽcommunications dans son titre VI, chapitre V, avait dŽcidŽ de la mise en place dĠun observatoire paritaire des mŽtiers des tŽlŽcommunications destinŽ ˆ assurer une veille prospective sur lĠŽvolution des mŽtiers du secteur.

 

Cet observatoire, crŽŽ par accord du 12 avril 2002, dispose de son propre mŽcanisme de financement.

 

 Sa mission centrale est axŽe sur lĠanalyse de lĠŽvolution des mŽtiers afin de permettre aux partenaires sociaux de la branche de partager un certain nombre dĠinformations sur les mŽtiers et prŽparer les nŽgociations de la branche. Il peut Žgalement mettre ˆ la disposition des entreprises de la branche, et de leurs salariŽs, les informations sur lĠŽvolution des mŽtiers que les partenaires sociaux de la branche auront jugŽ pertinentes.

 

Ses travaux doivent Žgalement permettre dĠalimenter la rŽflexion de la CPNE dans la dŽfinition de ses actions en matire de formation.

 

 

 

Article 15 : SŽcurisation juridique

 

Le prŽsent accord annule et remplace le chapitre III du titre VI de la convention collective nationale des TŽlŽcommunications intitulŽ Ç formation professionnelle È.

Les entreprises ou Žtablissements de la branche ne peuvent dŽroger aux dispositions du prŽsent accord. Cette disposition ne fait pas obstacle ˆ ce que les accords dĠentreprise comportent des dispositions plus favorables que celles prŽvues dans le prŽsent accord.

 

 

 

Article 16 : Bilan dĠapplication du prŽsent accord

 

Les parties signataires sĠengagent ˆ Žtablir, trois ans aprs lĠentrŽe en application du prŽsent accord, un bilan de la mise en Ïuvre du nouveau dispositif de formation professionnelle issu du prŽsent accord.

Aprs analyse des rŽsultats de ce bilan, les parties signataires proposeront si nŽcessaire des mesures dĠadaptation.

 

 

 

Article 17 : Champ dĠapplication/Publication/Extension

 

Le champ dĠapplication du prŽsent accord est celui dŽfini par le titre I de la convention collective des tŽlŽcommunications, et  son avenant du 25 janvier 2002.

 

Il prend effet ˆ compter de sa date de signature.

 

Il fera lĠobjet des formalitŽs de dŽp™t et de publicitŽ prŽvues ˆ lĠarticle L 132-10 du code du travail.

 

Les parties conviennent dĠen demander lĠextension.

 

 

 

Article 18 : DŽnonciation/rŽvision

 

Le prŽsent accord peut tre dŽnoncŽ par lĠune des parties signataires employeurs ou salariŽs avec prŽavis de trois mois. Les effets de la dŽnonciation sont ceux prŽvus ˆ lĠarticle L 132-8 du code du travail.

 

Sans prŽjudice des dispositions de lĠarticle L. 132-12 du code du travail, chaque signataire ou adhŽrent peut demander, ˆ tout moment, la rŽvision du prŽsent accord.

Toute demande de rŽvision prŽsentŽe par lĠun deux devra tre portŽe ˆ la connaissance des autres signataires par lettre recommandŽe avec accusŽ de rŽception et tre accompagnŽe dĠun projet sur le ou les articles concernŽs.

Les nŽgociations dŽbuteront le plus rapidement possible et au plus tard, dans un dŽlai maximum de deux mois aprs la date de rŽception de la demande de rŽvision.

Dans le cadre des dispositions de lĠarticle L. 132-7 du code du travail, les modifications adoptŽes donneront lieu ˆ des avenants se substituant de plein droit aux stipulations du prŽsent accord ou les complŽtant.

 

 

 

 

 

                                                                                                                           Fait ˆ Paris, le 24 septembre 2004

 

 

 

 

 

CFDT                                                                                                              CGT

 

 

 

 

 

 

 

CFTC                                                                                                              CGT-FO

 

 

 

 

 

 

 

CFE-CGC                                                                                                      UNETEL-RST

 

 

 


ANNEXE A LĠACCORD SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE

 

 

 

FORFAIT DE REMBOURSEMENT DES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

 

Les actions dĠŽvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats de professionnalisation visŽes ˆ lĠarticle 3 sont financŽes par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 9,15Û.

 

Ce forfait peut tre modulŽ par la CPNE, dans la limite de 20% en fonction des cožts moyens observŽs.

 

 

FORFAIT DE REMBOURSEMENT DES PERIODES DE PROFESSIONNALISATION

 

Les actions de formation des pŽriodes de professionnalisation visŽes ˆ lĠarticle 4 sont financŽes par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 20Û par stagiaire.

 

Ce forfait peut tre modulŽ par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cožts moyens observŽs.

 

 

FORFAIT DE REMBOURSEMENT DE LA FORMATION DES TUTEURS

 

Les actions de formation des tuteurs visŽes ˆ lĠarticle 5 sont financŽes par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 15 Û, dans la limite de 40 heures

 

La CPNE peut moduler les forfaits en fonction des dispositifs mais aussi des publics (avenant du 7 octobre 2010)