AVENANT NĦ 6 A LĠACCORD DU 24 SEPTEMBRE 2004
RELATIF A LA FORMATION PROFESSIONNELLE
DANS LES TELECOMMUNICATIONS
Le prsent avenant a pour objet de revoir les priorits, les objectifs et les moyens de la formation professionnelle dans les entreprises de tlcommunications conformment aux dispositions de la Loi du 24 novembre 2009 relative lĠorientation et la formation professionnelle tout au long de la vie et lĠaccord national interprofessionnel du 5 octobre 2009.
Les signataires du prsent avenant conviennent de modifier ou complter en consquence certaines dispositions de lĠaccord de branche du 24 septembre 2004 relatif la formation professionnelle dans les Tlcommunications.
Article 1 : Accord National Interprofessionnel
LĠaccord national interprofessionnel du 5 octobre 2009 ayant fusionn les dispositions des accords nationaux interprofessionnels du 5 dcembre 2003 et du 7 janvier 2009, les signataires du prsent avenant conviennent dĠy faire rfrence et modifient la premire phrase du prambule de lĠaccord du 24 septembre 2004 ainsi :
Ç A la suite de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 octobre
2009 relatif au dveloppement de la formation tout au long de la vie
professionnelle, rsultant de la fusion des accords nationaux interprofessionnels
du 5 dcembre 2003 et du 7 janvier 2009, les partenaires sociaux de la branche
des tlcommunications raffirmentÉ.. È
Le reste sans changement
Article 2 : Egalit dĠaccs la formation
Les partenaires sociaux de la branche confirment leur attachement au principe dĠgalit dĠaccs la formation professionnelle des salaris quel que soit leur sexe, leur catgorie professionnelle et la taille de leur entreprise.
Ils portent une attention particulire au dveloppement de la formation professionnelle des salaris des petites entreprises de la branche et souhaitent en faciliter lĠaccs par des moyens adapts aux petites structures. En consquence, ils compltent le prambule de lĠaccord du 24 septembre 2004 (3me tiret avant la fin) par les dispositions suivantes :
- Raffirmer AUVICOM dans
son rle de collecte et de gestion des fonds de la formation professionnelle, et de vigilance sur la
qualit des actions de formation finances,
Ç ainsi que dans son rle de conseil et dans la mise disposition
dĠactions collectives de formation adaptes aux salaris des TPE et PME,
notamment de moins de 50 salaris È.
Article 3 : Simplification du Plan de formation
Le plan de formation sĠarticule autour de deux types dĠactions suite la fusion des actions dĠadaptation des salaris au poste de travail (ancien type I) et des actions de formation lies lĠvolution des emplois ou participant au maintien dans lĠemploi (ancien type II).
En consquence, le paragraphe 3 de lĠarticle 1 de lĠaccord du 24 septembre 2004 est modifi comme suit :
En fonction de ses perspectives,
lĠentreprise tablit chaque anne un plan de formation intgrant les actions de
formation, de bilan de comptences et de validation des acquis de lĠexprience quĠelle inscrit dans ses
objectifs ou priorits pour lĠanne et caractrise les actions selon Ç deux types :
-
Les actions dĠadaptation des salaris au poste de travail et les actions de
formation lies lĠvolution des emplois ou participant au maintien dans
lĠemploi,
Ces actions, mises en Ïuvre pendant le temps de travail, sont
assimiles du temps de travail effectif et donnent lieu pendant leur
ralisation au maintien, par lĠentreprise, de la rmunration.
- Les actions de formation visant
dvelopper les comptences des salarisÉ È
É.. Le reste sans changement
Article 4 : portabilit du DIF
Les prsentes dispositions compltent lĠarticle 2 de lĠaccord du 24
septembre 2004 sur la formation professionnelle et se substituent au dernier
paragraphe de lĠarticle 2 de lĠaccord du 24 septembre 2004 Ç transfrabilit
du DIF È qui est supprim.
Ç A lĠexpiration du contrat de travail, lĠemployeur mentionne sur
le certificat de travail les droits acquis par le salari au titre du DIF ainsi
que lĠOPCA comptent pour mobiliser la somme correspondant au solde du nombre
dĠheures acquises au titre du DIF et non utilises, multipli par le montant
forfaitaire fix par dcret vis lĠarticle L 6332-14 du code du travail
(9,15Û/heure la date du prsent accord).
Conformment aux dispositions
de lĠarticle L 6323-19 du code du travail, le salari est inform sĠil y a
lieu, dans sa lettre de licenciement, de ses droits en matire de DIF.
Les salaris des entreprises de
tlcommunications constitutives dĠun groupe au sens de lĠarticle L 2331-1 du
code du travail conservent leurs droits acquis et non utiliss au titre du DIF
en cas de mobilit au sein du groupe dans le cadre des dispositions des
articles L 1224-1 et 2 du code du travail.
En cas de dmission, le
salari peut demander bnficier de son droit individuel la formation sous
rserve que lĠaction de bilan de comptences, de validation des acquis de
lĠexprience ou de formation soit engage avant la fin du pravis.
En cas de dpart la retraite, le
salari ne peut bnficier de ses droits acquis au titre du droit individuel
la formation.
En cas de licenciement non
conscutif une faute lourde, et si le salari en fait la demande avant
la fin de son pravis, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures
acquises au titre du DIF et non utilises multiplie par le montant forfaitaire
fix par le dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du
travail (9,15Û/h la date de signature du prsent accord) permet de financer
tout ou partie dĠune action de bilan de comptences, de validation des acquis
ou de formation. A dfaut dĠune telle demande, la somme nĠest pas due.
En cas de rupture non conscutive
une faute lourde ou dĠchance du terme du contrat de travail ouvrant droit
une prise en charge par le rgime dĠassurance chmage, lĠancien salari dĠune entreprise de la
branche peut demander bnficier de ses droits au DIF dans les conditions
suivantes :
1) Si il en fait la demande, et aprs avis favorable
du rfrent charg de son accompagnement par le service public de lĠemploi, le
demandeur dĠemploi pourra mobiliser ce solde, en priorit au cours de sa
priode dĠindemnisation chmage, afin de financer tout ou partie dĠactions de
formation, de bilan de comptences, ou de VAE.
Cette aide sera finance par AUVICOM au titre de la section
professionnalisation, en priorit sur lĠenveloppe affecte aux DIF prioritaires
:
- aprs justifications de la prise en charge
par le rgime dĠassurance chmage, du reliquat de DIF non utilis et de lĠavis favorable
du rfrent charg de lĠaccompagnement de lĠintress,
- et dans la limite du montant forfaitaire fix par le dcret vis au 2me alina de
lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h la date de signature du
prsent accord) multipli par le solde du nombre dĠheures acquises au
titre du DIF et non utilises.
2) Si il en fait la demande, en cas
dĠembauche dans une entreprise nĠentrant pas dans le champ dĠapplication du
prsent accord, lĠancien salari pourra utiliser ses droits DIF, pendant
les 2 annes suivant son embauche :
- En accord avec son employeur afin afin de financer tout ou partie dĠactions
de formation, de bilan de comptences ou de VAE. LĠOPCA dont relve la nouvelle
entreprise abondera alors le financement de ces actions,
- Sans lĠaccord de son employeur afin dĠabonder le financement
dĠactions de bilan de comptences, VAE ou actions de formation relevant des
priorits de lĠarticle L 6323-8 du code du travail.
3) Si il en fait la demande, en cas
dĠembauche dans une entreprise relevant du champ dĠapplication du prsent
accord, un ancien salari, issu de la branche ou dĠune autre branche,
pourra utiliser ses droits DIF pendant les 2 annes suivant son
embauche :
3-1) - En accord avec son nouvel employeur afin de financer tout ou
partie dĠactions de formation, de bilan de comptences ou de VAE.
Cette aide sera finance par AUVICOM sur lĠenveloppe affecte au plan
de formation des entreprises :
-
aprs
justifications de lĠaccord des deux parties et de lĠexistence dĠun reliquat de
DIF non utilis chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation chmage qui a
prcd,
-
et dans la limite
du montant forfaitaire fix par le
dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h
la date de signature du prsent accord) multipli par le solde du nombre
dĠheures acquises au titre du DIF. Dans un souci de solidarit au sein de la
branche, si le cot de la formation excde le forfait ci-dessus, et que le
salari avait acquis ses droits DIF dans une entreprise relevant du champ
dĠapplication de la convention collective des tlcommunications, le nouvel
employeur relevant de cette mme convention prendra en charge tout ou partie de
lĠexcdent sur son plan de formation.
3-2) - Sans lĠaccord de son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions
de bilan de comptences, VAE ou actions de formation relevant du DIF
prioritaire dans la branche. LĠaction se droule alors hors temps de travail et
lĠallocation formation nĠest pas due par lĠemployeur.
Cette aide sera finance par AUVICOM au titre de la section
professionnalisation, en priorit sur lĠenveloppe affecte aux DIF prioritaires
:
-
aprs
justification de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilis chez lĠancien
employeur ou durant lĠindemnisation chmage qui a prcd,
-
et dans la limite
du montant forfaitaire fix par le
dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h
la date de signature du prsent accord) multipli par le solde du nombre
dĠheures acquises au titre du DIF.
Conformment aux dispositions de lĠaccord sur la formation
professionnelle dans la branche, La CPNE est habilite, en tant que de besoin,
y compris en cours dĠexercice, modifier les enveloppes dĠaffectation au sein
de la section professionnalisation au vu des lments communiqus par AUVICOM
sur lĠutilisation des fonds.
Aucune somme ne pourra tre verse directement au demandeur dĠemploi ou
au salari. È
Article 5 : contrat de professionnalisation
Les CPNE de branche nĠtant plus habilites tablir la liste des qualifications ligibles aux contrats de professionnalisation, seuls les contrats de professionnalisation visant un titre, un diplme, un CQP ou une qualification reconnue dans les classifications dĠune convention collective peuvent tre financs par lĠOPCA.
LĠarticle 3 de lĠaccord du 24 septembre 2004 relatif au contrat de professionnalisation est supprim et remplac par les dispositions suivantes :
Ç Les contrats de professionnalisation constituent un outil
privilgi dans la branche des tlcommunications pour lĠinsertion des jeunes,
des salaris en deuxime partie de carrire, des salaris handicaps et pour la
rinsertion des demandeurs dĠemploi de plus de 26 ans inscrits ple emploi.
Grce lĠassociation dĠune alternance dĠenseignements gnraux,
professionnels ou technologiques avec lĠexercice en entreprise dĠactivits
professionnelles en relation avec les qualifications recherches, leurs
titulaires peuvent acqurir un diplme, un titre finalit professionnelle
inscrit au RNCP ou un certificat de qualification professionnelle tabli par la
CPNE de la branche ou au niveau interprofessionnel
Le contrat de professionnalisation dure dtermine ou lĠaction de
professionnalisation, lorsquĠil sĠagit dĠun CDI, peut avoir une dure de 6 12
mois. La fin dĠun contrat de professionnalisation en CDD ne prjuge pas de la
poursuite dĠune relation contractuelle.
La dure des actions dĠvaluation et dĠaccompagnement ainsi que les
enseignements gnraux, professionnels ou technologiques mis en Ïuvre, est
comprise entre 15 et 25% de la dure du contrat ou de lĠaction de
professionnalisation, sans pouvoir tre infrieure 150 heures.
Par drogation aux dispositions prcdentes, les signataires du prsent
accord, soucieux de favoriser lĠaccs de certains publics prioritaires en les
professionnalisant aux mtiers de la branche, conviennent que la dure du contrat
ou de lĠaction de professionnalisation peut tre porte 24 mois maximum
et /ou que la dure de formation peut tre porte 50% pour :
-
les salaris non
titulaires dĠun baccalaurat,
-
les demandeurs
dĠemploi de plus de 45 ans,
-
les femmes
prparant un diplme ou un titre professionnel finalit scientifique ou
technologique,
-
Les salaris
handicaps.
Le suivi de lĠalternance doit tre assur par un tuteur dans
lĠentreprise, dans les conditions fixes lĠarticle 5 de lĠaccord du 24
septembre 2004.
Les titulaires de contrat de professionnalisation gs de moins de 26
ans peroivent, pendant la dure du contrat, une rmunration qui ne peut tre
ni infrieure 80% de la rmunration minimale prvue par la convention
collective pour le groupe dĠemploi de la qualification vise, ni 80% du
SMIC.
Les titulaires de contrat de professionnalisation gs de 26 ans et
plus peroivent, pendant la dure du contrat, une rmunration qui ne peut tre
infrieure ni au SMIC ni 85% de la rmunration minimale prvue par la
convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification vise.
Aux seules fins de dtermination de lĠassiette de rmunration des
contrats de professionnalisation, la rmunration mensuelle garantie des
contrats de professionnalisation exprime en pourcentage du salaire minimal
conventionnel de branche, sĠentend du salaire minimal conventionnel annuel de
la branche en vigueur divis par 12 ( paragraphe insr par avenant du 27 mars
2006).
Les titulaires de contrats de professionnalisation sont positionns
dans le groupe de classification correspondant la qualification vise.
Les actions dĠvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats
de professionnalisation sont finances par AUVICOM sur la base du forfait
horaire dfini en annexe. Ce forfait peut tre modul par la CPNE, dans la
limite de 20%.
Afin de favoriser lĠaccs au contrat de professionnalisation des jeunes
non dtenteurs dĠune qualification quivalente au baccalaurat, des titulaires
de minima sociaux et des personnes ayant bnfici dĠun contrat unique
dĠinsertion, le forfait horaire de financement des actions dĠvaluation,
accompagnement et formation de ces publics est port 13 Û pour une dure ne
pouvant excder 35% de la dure du contrat. Ce forfait peut tre modul tout
moment par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cots moyens
observs.
Les dispositifs de prparation oprationnelle lĠemploi (POE) ne sont
pas financs par AUVICOM.
Le contrat de professionnalisation dure dtermine peut tre
renouvel une fois en cas dĠchec aux preuves correspondant la qualification
recherche, ou lorsque lĠobjet du contrat initial nĠa pu tre atteint en raison
de la maladie du salari ou de la dfaillance de lĠorganisme de formation.
Les parties signataires conviennent que les contrats de
professionnalisation doivent viser favoriser une insertion durable de leurs
titulaires dans lĠentreprise ou dfaut sur le march du travail. En consquence, lorsque le contrat de professionnalisation
est conclu pour une dure dtermine et ne donne pas lieu embauche au sein de
lĠentreprise son terme, les parties signataires incitent les entreprises
mettre en place un accompagnement pour la recherche dĠemploi (aide la
ralisation du CV, prparation lĠentretien, soutien mthodologiqueÉ). È
Article 6 : modulation des forfaits par la CPNE
Les actions dĠvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats et des priodes de professionnalisation financs par AUVICOM sur la base dĠun forfait dfini en annexe de lĠaccord du 24 septembre 2004 peuvent tre moduls par la CPNE dans la limite de 20%, en fonction des dispositifs, mais aussi des publics.
Article 7 : le tutorat
Les missions de tutorat dans le cadre des dispositifs de professionnalisation sont confies aux salaris ayant des comptences et une exprience professionnelle reconnues dans une qualification en rapport ave lĠactivit exerce par les jeunes en contrat de professionnalisation ou dĠapprentissage. Les salaris en deuxime partie de carrire constituent un public privilgi.
Les dispositions relatives aux conditions dĠexercice et de valorisation des missions de tutorat par les salaris en deuxime partie de carrire prvues lĠarticle 2-4 de lĠaccord de branche du 3 juillet 2009 viennent complter lĠarticle 5 de lĠaccord du 24 septembre 2004 relatif la formation professionnelle dans les tlcommunications.
Article 8 : Entretien professionnel
Pour lui permettre dĠtre acteur de son volution professionnelle, tout salari bnficie, de prfrence annuellement, et au minimum tous les deux ans, dĠun entretien professionnel ralis par lĠentreprise.
LĠarticle 9 de lĠaccord du 24 septembre 2004 est complt par les dispositions suivantes :
Ç Lors de cet entretien, lorsquĠil intervient au cours ou aprs
son 45me anniversaire, le salari est inform sur ses droits en matire
dĠaccs un bilan de comptences ou une action de professionnalisation.
La CPNE engagera une rflexion sur lĠlaboration dĠun guide de
lĠentretien professionnel destination des entreprises, notamment pour
favoriser la progression du salari dĠau moins un niveau de qualification au
cours de sa vie professionnelle. È
Article 9 : passeport orientation et formation
Un modle de passeport formation a t tabli par la CPNE des tlcommunications, et mis la disposition des salaris de la branche sur le site internet dĠAUVICOM pour leur permettre de recenser leurs diplmes, titres, certifications, aptitudes, connaissances et comptences acquises tout au long de leur vie tant au titre de la formation initiale que dans le cadre de la formation continue ou dans celui dĠactivit bnvole. Les salaris peuvent le complter de tout ou partie des informations recueillies lĠoccasion dĠun entretien professionnel, dĠun bilan de comptences ou dĠun bilan dĠtape professionnel ou encore des actions de formation prescrites par le service public de lĠemploi pour constituer leur passeport orientation-formation.
Ce passeport orientation-formation reste la proprit du salari qui en conserve la responsabilit dĠutilisation. LĠemployeur ne peut en exiger la communication.
Article 10 : lisibilit du dispositif conventionnel sur la
formation
Afin de rendre plus accessible la lecture et la connaissance de lĠensemble du dispositif conventionnel de branche relatif la formation professionnelle, les signataires du prsent avenant conviennent de faire figurer en annexe dudit avenant lĠaccord du 24 septembre 2004 complt de lĠensemble des avenants et accords subsquents.
Article 11 : Hirarchie
des normes
Les entreprises ou tablissements de la branche ne peuvent droger aux dispositions du prsent avenant. Cette disposition ne fait pas obstacle ce que les accords dĠentreprise comportent des dispositions plus favorables que celles prvues dans le prsent avenant.
Article 12 : Champ
dĠapplication/Publication/Extension/Dure
Le champ dĠapplication du prsent avenant est celui dfini par le titre I de la convention collective des tlcommunications, et son avenant du 25 janvier 2002.
Il est conclu pour une dure indtermine et prend effet compter de la
date de signature.
Il fera lĠobjet des formalits de dpt conformment aux dispositions rglementaires vises lĠarticle L.2231-6 du code du travail.
Les parties conviennent dĠen demander lĠextension.
Article 13 :
Dnonciation/rvision
Le prsent avenant peut tre dnonc par lĠune des parties signataires employeurs ou salaris avec pravis de trois mois.
Les effets de la dnonciation sont ceux prvus aux articles L.2261-10 et suivants du code du travail.
Sans prjudice des dispositions de lĠarticle L.2242-1 du code du travail, chaque signataire ou adhrent peut demander, tout moment, la rvision du prsent avenant conformment aux dispositions de lĠarticle L.2261-7 du code du travail.
Toute demande de rvision prsente par lĠun dĠeux devra tre porte la connaissance des autres signataires par lettre recommande avec accus de rception et tre accompagne dĠun projet sur le ou les articles concerns.
Les ngociations dbuteront le plus rapidement possible et au plus tard, dans un dlai maximum de deux mois aprs la date de rception de la demande de rvision.
Dans le cadre des dispositions de lĠarticle L.2261-8 du code du travail, les modifications adoptes donneront lieu des avenants se substituant de plein droit aux stipulations du prsent avenant ou les compltant.
Fait Paris, le 7 octobre 2010
CFDT CGT
CFTC FO
CFE-CGC UNETEL-RST
ANNEXE A LĠAVENANT
DU 7 OCTOBRE 2010
Accord du 24
septembre 2004 sur la formation professionnelle
dans les
tlcommunications
complt des
dispositions des avenants et accords
des 27 mars 2006, 23 fvrier 2007, 3
juillet 2009, 22 janvier 2010 et 7 octobre 2010
Prambule
A la suite de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 octobre 2009 relatif au dveloppement de la formation tout au long de la vie professionnelle, rsultant de la fusion des accords nationaux interprofessionnels du 5 dcembre 2003 et du 7 janvier 2009 (avenant du 7 octobre 2010), les partenaires sociaux de la branche des tlcommunications raffirment que la formation professionnelle continue constitue une priorit dans les entreprises de tlcommunications afin de mettre en concordance les constants besoins dĠvolution ncessaires aux salaris et aux entreprises dans un environnement en perptuelle volution.
Ils considrent que chaque salari doit tre en mesure, tout au long de sa vie professionnelle, de dvelopper, de complter ou de renouveler sa qualification, ses connaissances, ses comptences et ses aptitudes professionnelles.
Ils souhaitent donc dvelopper une politique de formation professionnelle dans la branche qui permette :
- de faciliter lĠgalit dĠaccs aux dispositifs de la formation professionnelle lĠensemble des personnels, notamment au regard du principe de lĠgalit professionnelle homme/femme. Les entreprises veilleront ce que les titulaires de mandat de reprsentation bnficient de ces dispositions dans les mmes conditions que lĠensemble des personnels,
- de crer une dynamique qui favorise lĠinsertion des jeunes et des demandeurs dĠemploi et le maintien dans lĠemploi des salaris,
- de rpondre aux besoins des entreprises pour sĠadapter aux volutions des marchs et des technologies et pour favoriser leur dveloppement,
- dĠaccrotre les capacits dĠaccs et de maintien dans lĠemploi des salaris et leur dveloppement professionnel, face au rythme fortement acclr des innovations techniques et technologiques, des mutations organisationnelles, ainsi quĠ la diversification des produits et des services en tlcommunications et au dveloppement de leur utilisation.
Les parties signataires considrent que pour assurer une meilleure galit des droits des salaris face la formation professionnelle et rpondre aux enjeux de la formation tout au long de la vie professionnelle, les dispositifs de formation mis en oeuvre doivent sĠinscrire dans le cadre du dveloppement de parcours professionnels et sĠappuyer sur la convergence des intrts du salari et de lĠentreprise, tout en sĠinscrivant en cohrence avec une politique de branche anticipatrice.
Les partenaires sociaux de la branche souhaitent en consquence :
- raffirmer le rle de la CPNE dans son attribution gnrale de dveloppement de la formation professionnelle dans la branche, notamment en ce qui concerne les contrats et les priodes de professionnalisation, ainsi que dans son rle dĠajustement de la politique de branche en direction des instances de lĠOPCA,
- tablir le plan triennal dĠactions de lĠobservatoire des mtiers dans le cadre de la ngociation triennale sur les objectifs, les priorits et les moyens de la formation professionnelle dans la branche,
- raffirmer AUVICOM dans son
rle de collecte et de gestion des fonds de la formation professionnelle, et de
vigilance sur la qualit des actions de formation finances, ainsi que dans son rle de conseil et dans
la mise disposition dĠactions collectives de formation adaptes aux salaris
des TPE et PME, notamment de moins de 50 salaris (avenant du 7
octobre 2010),
- inciter les entreprises anticiper leurs besoins en comptences, au vu de leurs perspectives conomiques et de lĠvolution des investissements, des marchs, des technologies et des modes dĠorganisation, et informer leurs collaborateurs des dispositifs de formation mis en place,
- inciter les salaris mettre en Ïuvre leur droit individuel la formation dans le cadre de parcours professionnels cohrents avec la politique de formation de lĠentreprise et de la branche.
Article 1 : Le plan de
formation de lĠentreprise (PFE)
Les signataires du prsent accord considrent que lĠatteinte des objectifs viss ci-dessus ncessite lĠimplication de tous les acteurs : employeurs, salaris, institutions reprsentatives du personnel et organisations syndicales, dans le respect du rle et des attributions de chacun tels que fixs par les textes lgislatifs, rglementaires et conventionnels en vigueur.
En consquence, ils incitent les entreprises :
- mettre en place des dispositifs dĠidentification des comptences, aptitudes et potentiels des salaris,
- intgrer la dimension formation au moment des choix dĠinvestissements ou de lĠvolution des organisations,
- favoriser lĠappropriation du nouvel environnement de la formation professionnelle par lĠencadrement afin de lui permettre dĠaccompagner ses collaborateurs dans leurs parcours professionnels, et de les informer sur les principaux dispositifs de formation,
- favoriser lĠaccs la formation de lĠensemble des salaris. Les entreprises veilleront ce que les titulaires de mandat de reprsentation bnficient de ces dispositions dans les mmes conditions que lĠensemble des personnels,
- permettre lĠappropriation du nouvel environnement de la formation professionnelle par les institutions reprsentatives du personnel, afin quĠelles puissent pleinement jouer le rle qui leur est dvolu dans le cadre des dispositions lgislatives et conventionnelles,
- mettre en place des processus dĠvaluation des actions de formation et des salaris forms en vue de veiller la qualit du droulement du dveloppement professionnel et la pertinence de lĠutilisation du budget formation des entreprises.
En fonction de ses perspectives,
lĠentreprise tablit chaque anne un plan de formation intgrant les actions de
formation, de bilan de comptences et de validation des acquis de lĠexprience
quĠelle inscrit dans ses objectifs ou priorits pour lĠanne et caractrise les
actions selon deux types :
-
Les actions dĠadaptation des salaris au poste de travail et les actions de
formation lies lĠvolution des emplois ou participant au maintien dans
lĠemploi.
Ces actions, mises en Ïuvre pendant le temps de travail, sont
assimiles du temps de travail effectif et donnent lieu pendant leur
ralisation au maintien, par lĠentreprise, de la rmunration. ( avenant du 7
octobre 2010).
- Les actions de formation visant dvelopper les comptences des salaris.
Ces actions permettant aux salaris dĠacqurir des comptences transfrables, peuvent, avec lĠaccord crit du salari, se drouler en tout ou partie hors temps de travail dans les limites prvues par lĠarticle L. 932-1 du code du travail.
LorsquĠelles sont ralises hors temps de travail, les heures de formation donnent lieu au versement dĠune allocation de formation gale 50% de la rmunration nette du salari concern, conformment aux dispositions rglementaires.
Lorsque tout ou partie de la formation est ralise hors temps de travail, lĠentreprise doit dfinir avec le salari, avant son dpart en formation, la nature des engagements auxquels elle souscrit ds lors que lĠintress aura suivi avec assiduit la formation et satisfait aux valuations prvues. Ces engagements portent sur les conditions dans lesquelles le salari accde en priorit dans un dlai dĠun an lĠissue de la formation aux fonctions disponibles correspondant aux connaissances ainsi acquises et sur lĠattribution de la classification correspondant lĠemploi occup. Ces engagements portent galement sur les modalits de prise en compte des efforts accomplis par le salari.
Le comit dĠentreprise ou dĠtablissement, ou dfaut les dlgus du personnel sĠils existent, doit tre consult sur la politique de formation de lĠentreprise.
Le comit dĠentreprise dlibre chaque anne sur le plan annuel de formation, compte tenu notamment du programme pluriannuel ventuellement tabli et reoit un rapport sur le bilan des actions ralises comportant notamment :
- les informations sur la formation figurant au bilan social,
- le bilan des actions comprises dans le plan de formation, celui des priodes de professionnalisation et les actions mises en oeuvre au titre du DIF pour lĠanne antrieure et lĠanne en cours,
- une note prsentant les informations relatives aux CIF, aux congs de bilan de comptences, aux congs de VAE et aux conditions dans lesquelles ces congs ont t accords ou reports, ainsi quĠaux rsultats obtenus,
- le bilan pour lĠanne antrieure et lĠanne en cours, en matire dĠaccueil, dĠinsertion et de formation professionnelle des jeunes et des demandeurs dĠemploi au travers des contrats de professionnalisation.
Le comit dĠentreprise doit galement recevoir, sĠagissant du plan de formation pour lĠanne venir, une note prsentant les orientations gnrales de lĠentreprise en matire de formation, le plan de formation pour lĠanne suivante, une note sur les demandes de DIF, de priodes de professionnalisation, de CIF, de congs de bilan de comptences et de congs VAE enregistrs pour lĠanne suivante ainsi quĠun document dĠinformation prcisant laquelle ou auxquelles des trois types dĠactions de formation se rattachent les actions proposes dans le cadre du projet de plan de formation pour lĠanne venir.
La dlibration sĠeffectue dans les conditions lgales.
Afin de lui permettre de contribuer la prparation de la dlibration du comit dĠentreprise, la commission formation, dans les entreprises de plus de 200 salaris, reoit les mmes informations au plus tard trois semaines avant chacune des runions du comit. A cette occasion la direction de lĠentreprise ou de lĠtablissement recueille les demandes exprimes par la commission formation en ce qui concerne le plan de formation des salaris et les orientations de cette formation plus long terme, de faon ce que le projet de plan de formation prsent au comit dĠentreprise en fin dĠanne puisse ventuellement tenir compte de ces demandes.
Les projets faisant lĠobjet de
dlibration sont communiqus aux dlgus syndicaux.
Article 2 : Le droit
individuel la formation (DIF)
Le droit individuel la formation, favorise une meilleure galit des droits des salaris face la formation en ouvrant chaque salari, aprs une anne dĠanciennet, la possibilit de bnficier, en liaison avec son entreprise, dĠune action de formation de 20 heures par an, pour un salari temps plein, reportable dĠune anne sur lĠautre dans la limite de 120 heures sur 6 ans.
La dure du DIF est calcule prorata temporis pour les salaris en contrat dure dtermine, conformment aux dispositions de lĠarticle L. 931-20-2 du code du travail, ainsi que pour les salaris temps partiel.
Anciennet
A compter du 1er janvier 2005, lĠanciennet dĠun an sera apprcie, de date date, sur la base de lĠanciennet dans lĠentreprise.
Les priodes de suspension du contrat de travail pour maladie, maternit et accident du travail ne doivent pas porter prjudice au salari dans lĠacquisition de ses droits DIF : elles sont prises en compte pour le calcul de lĠanciennet au titre du DIF.
Mise en Ïuvre du DIF
Le droit individuel la formation permet au salari dĠtre acteur de son volution professionnelle. Sa mise en Ïuvre relve de lĠinitiative du salari, en accord avec son employeur.
A titre drogatoire, et aprs accord crit entre lĠemployeur et le salari, les actions de formation lies au DIF peuvent tre ralises en partie pendant le temps de travail.
Le choix de lĠaction de formation envisage, qui peut, le cas chant, prendre en compte les priorits dfinies ci-aprs, ainsi que les conclusions de lĠentretien professionnel prvu lĠarticle 9 du prsent accord, est arrt par accord crit du salari (ou validation dmatrialise) et de lĠemployeur.
En cas de dsaccord de lĠemployeur sur le choix de lĠaction de formation au regard des priorits au titre du DIF, le salari peut saisir les dlgus du personnel. Lorsque le dsaccord subsiste deux exercices civils conscutifs, le salari peut demander au FONGECIF dont relve lĠentreprise la prise en charge de lĠaction sous forme de CIF qui sera instruit en fonction des critres et priorits dfinis par ledit organisme.
Les parties signataires conviennent quĠun salari peut prsenter une demande de DIF hors temps de travail excdant 20 heures, anticipant ainsi ses droits ouverts au titre du DIF, lorsque son projet porte sur une action inscrite sur le plan de formation de lĠentreprise. Si lĠentreprise donne son accord sur le projet propos, elle peut imputer lĠexcdent de 20 heures sur les droits venir du salari dans lĠexercice de son droit DIF.
LĠemployeur ne pourra exiger une compensation du salari concern qui quitterait lĠentreprise avant dĠavoir acquis lĠanciennet couvrant lĠanticipation ainsi effectue, sauf dans le cas dĠune dmission intervenant dans les douze mois suivant le dernier jour de la formation et si lĠexcdent de DIF gale ou excde 40 heures.
Les DIF ainsi anticips ne sont pas abonds et ne sont pas pris en charge sur le 0,5% mutualis AUVICOM.
Priorits du DIF et abondement
Le droit individuel la formation rpond la proccupation de meilleurs parcours professionnels. Il sĠinscrit dans une logique dĠeffort partag au double bnficie du salari et de lĠemployeur.
CĠest cette condition dĠeffort partag et dĠintrt commun entre le souci de dveloppement professionnel du salari dĠune part et la politique de formation dfinie par lĠentreprise dans son plan de formation dĠautre part, que le Droit Individuel la Formation constitue une priorit dans la branche.
En consquence, lorsque le DIF demand par le salari et accept par lĠentreprise rpond cette logique prioritaire de la branche c'est--dire quĠil vise des actions de dveloppement des comptences dans les fonctions managriales, techniques ou commerciales inscrites dans les actions de formation de type III du plan de formation de lĠentreprise, les parties signataires conviennent du dispositif dĠabondement suivant :
A lĠissue du DIF ralis hors temps de travail, le salari bnficie dĠun abondement de son droit individuel la formation gal 15% de la dure du DIF ainsi ralis. Cet abondement, qui constitue une modalit de prise en compte des efforts du salari, est port au crdit de son compte et figure sur le document rcapitulatif annuel des droits acquis au titre du DIF.
Financement prioritaire par
AUVICOM
Afin de favoriser lĠaccs et lĠapptence la formation professionnelle de certains publics, les DIF prioritaires donnant lieu lĠabondement ci-dessus et concernant :
- les salaris de 45 ans et plus,
- les salaris des groupes A D,
sont prioritairement ligibles au financement par AUVICOM sur le 0,5%.
Rmunration du DIF
Lorsque les heures de formation sont ralises hors temps de travail, elles donnent lieu au versement par lĠemployeur de lĠallocation de formation de 50% de la rmunration de rfrence telle que prvue lĠarticle D. 933-1 du code du travail.
Le dcompte du temps de travail en forfaits jours ne fait pas obstacle la notion de formation hors temps de travail et au versement de lĠallocation correspondante.
Lorsque les heures de formation sont ralises pendant le temps de travail, elles donnent lieu au maintien de la rmunration dans les conditions dfinies au I de lĠarticle L. 932-1 du code du travail.
Portabilit du DIF (avenant du 7
octobre 2010)
A lĠexpiration du contrat de travail, lĠemployeur mentionne sur le
certificat de travail les droits acquis par le salari au tire du DIF ainsi que
lĠOPCA comptent pour verser la somme correspondant au solde du nombre dĠheures
acquises au titre du DIF et non utilises, multipli par le montant forfaitaire
fix par dcret vis lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/heure la
date du prsent accord).
Conformment aux dispositions
de lĠarticle L 6323-19 du code du travail, le salari est inform sĠil y a
lieu, dans sa lettre de licenciement de ses droits en matire de DIF.
Les salaris des entreprises de
tlcommunications constitutives dĠun groupe au sens de lĠarticle L 2331-1 du
code du travail conservent leurs droits acquis et non utiliss au titre du DIF
en cas de mobilit au sein du groupe dans le cadre des dispositions des
articles L 1224-1 et 2 du code du travail.
En cas de dmission, le
salari peut demander bnficier de son droit individuel la formation sous
rserve que lĠaction de bilan de comptences, de validation des acquis de
lĠexprience ou de formation soit engage avant la fin du pravis.
En cas de dpart la retraite, le
salari ne peut bnficier de ses droits acquis au titre du droit individuel
la formation.
En cas de licenciement non
conscutif une faute lourde, et si le salari en fait la demande avant
la fin de son pravis, la somme correspondant au solde du nombre dĠheures
acquises au titre du DIF et non utilises multiplie par le montant forfaitaire
fix par le dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du
travail (9,15Û/h la date de signature du prsent accord) permet de financer
tout ou partie dĠune action de bilan de comptences, de validation des acquis
ou de formation. A dfaut dĠune telle demande, la somme nĠest pas due.
En cas de rupture non conscutive
une faute lourde ou dĠchance du terme du contrat de travail ouvrant droit
une prise en charge par le rgime dĠassurance chmage, lĠancien salari dĠune entreprise de la
branche peut demander bnficier de ses droits au DIF dans les conditions
suivantes :
1) Si il en fait la demande, et aprs avis favorable du rfrent charg
de son accompagnement, par le service public de lĠemploi, le demandeur dĠemploi
pourra mobiliser ce solde, en priorit au cours de sa priode dĠindemnisation
chmage, afin de financer tout ou partie dĠactions de formation, de bilan de
comptences, ou de VAE.
Cette aide sera finance par AUVICOM au titre de la section
professionnalisation, en priorit sur lĠenveloppe affecte aux DIF prioritaires
:
- aprs justifications de la prise en charge
par le rgime dĠassurance chmage, du reliquat de DIF non utilis et de lĠavis
favorable du rfrent charg de lĠaccompagnement de lĠintress,
- et dans la limite du montant forfaitaire fix par le dcret vis au 2me alina de
lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h la date de signature du
prsent accord) multipli par le solde du nombre dĠheures acquises au
titre du DIF et non utilises.
2) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise
nĠentrant pas dans le champ dĠapplication du prsent accord, lĠancien
salari pourra utiliser ses droits DIF, pendant les 2 annes suivant son
embauche :
- En accord avec son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions
de formation, de bilan de comptences ou de VAE. LĠOPCA dont relve la nouvelle
entreprise abondera alors le financement de ces actions.
- Sans lĠaccord de son employeur afin dĠabonder le financement
dĠactions de bilan de comptences, VAE ou actions de formation relevant des priorits
de lĠarticle L 6323-8 du code du travail.
3) Si il en fait la demande, en cas dĠembauche dans une entreprise
relevant du champ dĠapplication du prsent accord, un ancien salari, issu
de la branche ou dĠune autre branche, pourra utiliser ses droits DIF pendant
les 2 annes suivant son embauche :
3-1) - En accord avec son nouvel employeur afin de financer tout ou
partie dĠactions de formation, de bilan de comptences ou de VAE.
Cette aide sera finance par AUVICOM sur lĠenveloppe affecte au plan
de formation des entreprises :
-
aprs
justifications de lĠaccord des deux parties et de lĠexistence dĠun reliquat de
DIF non utilis chez lĠancien employeur ou durant lĠindemnisation chmage qui a
prcd,
-
et dans la limite
du montant forfaitaire fix par le
dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h
la date de signature du prsent accord) multipli par le solde du nombre
dĠheures acquises au titre du DIF.
3-2) - Sans lĠaccord de son employeur afin de financer tout ou partie dĠactions
de bilan de comptences, VAE ou actions de formation relevant du DIF
prioritaire dans la branche. LĠaction se droule alors hors temps de travail et
lĠallocation formation nĠest pas due par lĠemployeur.
Cette aide sera finance par AUVICOM au titre de la section
professionnalisation, en priorit sur lĠenveloppe affecte aux DIF prioritaires
:
-
aprs
justification de lĠexistence dĠun reliquat de DIF non utilis chez lĠancien
employeur ou durant lĠindemnisation chmage qui a prcd,
-
et dans la limite
du montant forfaitaire fix par le
dcret vis au 2me alina de lĠarticle L 6332-14 du code du travail (9,15Û/h
la date de signature du prsent accord) multipli par le solde du nombre
dĠheures acquises au titre du DIF.
Conformment aux dispositions de lĠaccord sur la formation
professionnelle dans la branche, La CPNE est habilite, en tant que de besoin,
y compris en cours dĠexercice, modifier les enveloppes dĠaffectation au sein
de la section professionnalisation au vu des lments communiqus par AUVICOM
sur lĠutilisation des fonds.
Aucune somme ne pourra tre verse directement au demandeur dĠemploi ou
au salari.
Article 3 : Les contrats
de professionnalisation pour favoriser lĠinsertion ou la rinsertion
professionnelle (modifi par lĠavenant du 7 octobre 2010)
Les contrats de professionnalisation constituent un outil privilgi
dans la branche pour lĠinsertion de jeunes, des salaris en deuxime partie de
carrire, des salaris handicaps et pour la rinsertion des demandeurs dĠemploi
de plus de 26 ans inscrits ple emploi.
Grce lĠassociation dĠune alternance dĠenseignements gnraux,
professionnels ou technologiques avec lĠexercice en entreprise dĠactivits
professionnelles en relation avec les qualifications recherches, leurs
titulaires peuvent acqurir un diplme, un titre finalit professionnelle inscrit au RNCP ou un certificat de qualification
professionnelle tabli par la CPNE de la branche ou au niveau
interprofessionnel.
Le contrat de professionnalisation dure dtermine ou lĠaction de
professionnalisation, lorsquĠil sĠagit dĠun CDI, peut avoir une dure de 6 12
mois. La fin dĠun contrat de professionnalisation en CDD ne prjuge pas de la
poursuite dĠune relation contractuelle.
La dure des actions dĠvaluation et dĠaccompagnement ainsi que les
enseignements gnraux, professionnels ou technologiques mis en Ïuvre, est
comprise entre 15 et 25% de la dure du contrat ou de lĠaction de
professionnalisation, sans pouvoir tre infrieure 150 heures.
Par drogation aux dispositions prcdentes, les signataires du prsent
accord, soucieux de favoriser lĠaccs de certains publics prioritaires en les
professionnalisant aux mtiers de la branche, conviennent que la dure du
contrat ou de lĠaction de professionnalisation peut tre porte 24 mois
maximum et /ou que la dure de formation peut tre porte 50%
pour :
-
les salaris non
titulaires dĠun baccalaurat,
-
les demandeurs
dĠemploi de plus de 45 ans,
-
les femmes
prparant un diplme ou un titre professionnel finalit scientifique ou
technologique,
-
Les salaris
handicaps
Le suivi de lĠalternance doit tre assur par un tuteur dans
lĠentreprise, dans les conditions fixes lĠarticle 5 de lĠaccord du 24
septembre 2004.
Les titulaires de contrat de professionnalisation gs de moins de 26
ans peroivent, pendant la dure du contrat, une rmunration qui ne peut tre
ni infrieure 80% de la rmunration minimale prvue par la convention
collective pour le groupe dĠemploi de la qualification vise, ni 80% du SMIC.
Les titulaires de contrat de professionnalisation gs de 26 ans et
plus peroivent, pendant la dure du contrat, une rmunration qui ne peut tre
infrieure ni au SMIC ni 85% de la rmunration minimale prvue par la
convention collective pour le groupe dĠemploi de la qualification vise.
Aux seules fins de dtermination de lĠassiette de rmunration des
contrats de professionnalisation, la rmunration mensuelle garantie des
contrats de professionnalisation exprime en pourcentage du salaire minimal
conventionnel de branche, sĠentend du salaire minimal conventionnel annuel de
la branche en vigueur divis par 12 (avenant du 27 mars 2006).
Les titulaires de contrats de professionnalisation sont positionns
dans le groupe de classification correspondant la qualification vise.
Les actions dĠvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats
de professionnalisation sont finances par AUVICOM sur la base du forfait
horaire dfini en annexe. Ce forfait peut tre modul par la CPNE, dans la limite
de 20%.
Afin de favoriser lĠaccs au contrat de professionnalisation des jeunes
non dtenteurs dĠune qualification quivalente au baccalaurat, des titulaires
de minima sociaux et des personnes ayant bnfici dĠun contrat unique
dĠinsertion, le forfait horaire de financement des actions dĠvaluation,
accompagnement et formation de ces publics est port 13 Û pour une dure ne
pouvant excder 35% de la dure du contrat. Ce forfait peut tre modul tout
moment par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cots moyens
observs (avenant du 7 octobre 2010).
Les dispositifs de prparation oprationnelle lĠemploi (POE) ne sont
pas financs par AUVICOM.
Le contrat de professionnalisation dure dtermine peut tre
renouvel une fois en cas dĠchec aux preuves correspondant la qualification
recherche, ou lorsque lĠobjet du contrat initial nĠa pu tre atteint en raison
de la maladie du salari ou de la dfaillance de lĠorganisme de formation.
Les parties signataires conviennent que les contrats de
professionnalisation doivent viser favoriser une insertion durable de leurs
titulaires dans lĠentreprise ou dfaut sur le march du travail. En
consquence, lorsque le contrat de professionnalisation est conclu pour une
dure dtermine et ne donne pas lieu embauche au sein de lĠentreprise son
terme, les parties signataires incitent les entreprises mettre en place un
accompagnement pour la recherche dĠemploi (aide la ralisation du CV,
prparation lĠentretien, soutien mthodologiqueÉ).
Article 3 bis : Contrats dĠapprentissage (avenant du 23 fvrier
2007)
Rmunration des
apprentis
La rfrence pour la
rmunration des apprentis est constitue de la plus favorable entre le SMIC et
le minimum conventionnel de branche du groupe dĠemploi considr.
Aux seules fins de
dtermination de lĠassiette de rmunration des contrats dĠapprentissage, la
rmunration mensuelle garantie des contrats dĠapprentissage exprime en
pourcentage du salaire minimal conventionnel de branche, sĠentend du salaire
minimal conventionnel annuel de la branche en vigueur divis par 12.
Positionnement
des apprentis
La grille unique de classification des
emplois dans la branche des tlcommunications permet de positionner les
emplois les uns par rapport aux autres en fonction de leur contribution dans
lĠentreprise sans avoir pour objectif de mesurer les comptences individuelles
des salaris. Elle constitue galement un support aux rmunrations minimales
de la branche,
A titre dĠexception pour les contrats dĠapprentissage, les signataires
du prsent accord dcident dĠune garantie de positionnement des emplois occups
dans la grille de classification en fonction du niveau de la certification
prpare.
niveau du titre ou diplme prpar |
positionnement minimal |
² bac +1 |
Groupe A |
bac +2 |
Groupe B |
bac +3 |
Groupe C |
³ bac +4 |
Groupe D |
Article 4 : Les priodes
de professionnalisation pour les salaris
Sans prjudice de la conclusion des contrats de professionnalisation, la branche des tlcommunications confronte une volution technologique acclre et lĠinternationalisation des acteurs et des marchs, souhaite pouvoir favoriser le maintien en activit de ses salaris en Contrat Dure Indtermine.
Elle souhaite donc, grce lĠassociation dĠune alternance de formation avec lĠexercice en entreprise dĠactivits professionnelles, dvelopper la professionnalisation de ses salaris.
Afin de garantir de vritables parcours professionnalisants, les signataires conviennent que les priodes de professionnalisation entrant dans les priorits de la branche doivent suivre le format pdagogique suivant :
- Les priodes de professionnalisation doivent respecter le principe de lĠalternance,
-
Elles doivent comporter un minimum de 90 heures de
formation lorsquĠelles ont vocation tre prises en charge par AUVICOM, (ramen
70 heures sur 12 mois jusquĠau 28 fvrier 2012 par lĠavenant du 22 janvier
2010)
- Il est souhaitable quĠelle comporte une action pralable de validation des acquis de lĠexprience ou de positionnement en amont afin de personnaliser les parcours,
- Le suivi de lĠalternance doit tre assur par un tuteur, dans les conditions fixes lĠarticle 5 ci-aprs,
- Elles doivent donner lieu une valuation des comptences et des aptitudes professionnelles acquises,
- La dure de la formation et de la priode est dtermine par lĠemployeur en fonction des besoins clairement identifis du bnficiaire.
Les priodes de professionnalisation sont mises en oeuvre lĠinitiative de lĠemployeur mais peuvent lĠtre galement, en accord avec lĠemployeur, lĠinitiative du salari qui souhaite mobiliser son DIF pour participer une telle action. Elles peuvent tre mises en Ïuvre pendant ou hors temps de travail.
Lors de la mise en Ïuvre de la priode de professionnalisation, le contenu et le droulement de la priode et les engagements rciproques de lĠemployeur et du salari font lĠobjet dĠun document crit prcisant :
- la dure de la priode de professionnalisation,
- lĠalternance travail/formation,
- le nombre dĠheures ralises pendant et en dehors du temps de travail,
- la nature des engagements auxquels lĠentreprise souscrit, lorsque la formation a lieu en tout ou partie hors temps de travail, si lĠintress suit avec assiduit la formation et satisfait aux valuations prvues.
Sont prioritairement ligibles la participation financire dĠAUVICOM lĠensemble des salaris suivants :
- Les salaris dont la qualification est insuffisante au regard de lĠvolution des technologies ou des modes dĠorganisation,
- Les salaris handicaps,
- Les femmes reprenant une activit professionnelle aprs un cong maternit ou parental,
- Les hommes reprenant une activit professionnelle aprs un cong parental,
- Les salaris de plus de 45 ans, et les salaris ayant plus de 20 ans dĠactivit professionnelle qui souhaitent consolider leur deuxime partie de carrire,
- Les salaris qui envisagent la cration ou la reprise dĠune entreprise.
Sont prioritairement ligibles au financement par AUVICOM :
- Les priodes de professionnalisation visant lĠacquisition dĠune qualification tablie ou reconnue par la CPNE, en correspondance avec lĠvolution de la cartographie des mtiers de lĠobservatoire,
- Les priodes de professionnalisation visant lĠacquisition dĠun titre professionnel dans les domaines rseaux ou informatiques ou de services clients, notamment par la capitalisation de Certificats de Comptences Professionnelles (CCP). La CPNE tablira la liste de ces titres,
- Les priodes de professionnalisation visant, dans le cadre dĠune VAE, lĠobtention dĠun diplme figurant sur la liste des diplmes rpertoris par la CPNE en avril 2002, ds lors que la dure de formation est compatible avec les possibilits de financement dĠAUVICOM. Cette liste pourra tre rvise ou complte par la CPNE,
- La participation des actions de formation ayant un objectif de professionnalisation dans la branche. Ces objectifs, dfinis par la CPNE, devront permettre aux salaris dĠlargir leurs comptences autour de leur qualification de base dans un contexte en volution. Il en est ainsi, par exemple, de lĠacquisition de comptences complmentaires en management pour les commerciaux et les techniciens rseaux ou informatiques, ou de lĠacquisition de comptences en relations-clients pour les salaris occups des fonctions techniques, ou encore de lĠacquisition de comptences linguistiques pour les salaris appels voluer dans un contexte international.
Les actions de formation des priodes de professionnalisation sont finances par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire dfini en annexe.
Article 5 : Le tutorat
Les partenaires sociaux de la branche considrent que le tutorat est de nature accrotre la qualit et lĠefficacit des actions conduites dans le cadre des dispositifs de professionnalisation.
Ils incitent les entreprises valoriser la fonction tutorale exerce par les salaris dans leur volution professionnelle et tenir compte de lĠexprience de tuteur ou de formateur occasionnel lors des entretiens professionnels et de lĠlaboration de leur parcours professionnel.
La fonction tutorale a pour objet :
- dĠaccompagner le salari dans lĠlaboration et la mise en Ïuvre de son projet professionnel,
- dĠaider, dĠinformer et de guider les salaris de lĠentreprise qui participent des actions de formation dans le cadre des contrats ou des priodes de professionnalisation,
- de contribuer lĠacquisition de connaissances, de comptences et dĠaptitudes professionnelles par le salari concern, au travers dĠactions de formation en situation professionnelle,
- de participer lĠvaluation des qualifications acquises dans le cadre du contrat ou de la priode de professionnalisation.
Le nom du tuteur, son rle et les conditions dĠexercice de sa mission sont prciss dans le contrat de professionnalisation.
Pour permettre au tuteur dĠexercer ses missions dans les conditions optimales, les parties signataires conviennent que :
- le tuteur est dsign sur la base du volontariat et de lĠadquation de son exprience professionnelle et de son niveau de comptences avec lĠobjectif vis par les dispositifs de professionnalisation,
- le tuteur doit disposer du temps ncessaire au suivi des titulaires de contrats ou de priodes de professionnalisation, le cas chant par un amnagement de son temps de travail. Le tuteur examinera avec lĠemployeur, si ncessaire, la question de la charge de travail,
- le tuteur peut suivre deux salaris, trois au plus, tous contrats confondus y compris les contrats dĠapprentissage,
- le tuteur doit bnficier dĠune prparation sa fonction, voire dĠune formation spcifique.
En vue de dvelopper la qualit du tutorat, ils proposeront aux entreprises de la branche un outil mthodologique, financ par AUVICOM, le cas chant en mobilisant des co- financements publics, rgionaux, nationaux ou europens, pour aider les tuteurs prparer leur mission et russir lĠaccompagnement des salaris en contrats ou en priodes de professionnalisation.
Ils conviennent en outre que la formation spcifique des tuteurs constitue une priorit de financement par AUVICOM, dans les limites fixes par la rglementation. En fonction des ressources disponibles AUVICOM, lĠexercice de la fonction tutorale pour les contrats de professionnalisation pourra tre galement pris en charge.
Les missions de tutorat dans le cadre des dispositifs de
professionnalisation sont confies aux salaris ayant des comptences et une
exprience professionnelle reconnues dans une qualification en rapport ave
lĠactivit exerce par les jeunes en contrat de professionnalisation ou dĠapprentissage.
Les salaris en deuxime partie de carrire constituent un public privilgi.
Les
dispositions relatives aux conditions dĠexercice et de valorisation des
missions de tutorat par les salaris en deuxime partie de carrire prvues
lĠarticle 2-4 de lĠaccord de branche du 3 juillet 2009 compltent le prsent
article. (Avenant du 7 octobre 2010)
Article 6 : Le cong
individuel de formation (CIF)
Les signataires du prsent accord rappellent leur attachement au dispositif du CIF qui permet chaque salari souhaitant laborer un projet individuel de bnficier de lĠaide du FONGECIF dont il relve.
La CPNE fait connatre aux Fongecif les particularits de la branche et les priorits quĠelle souhaite voir prises en compte pour les CIF des salaris de la branche visant un perfectionnement professionnel ou lĠaccession un niveau suprieur de qualification.
Les demandes de congs sont satisfaites par lĠemployeur dans les conditions lgales.
Article 7 : Le Compte
pargne-temps (CET)
Les entreprises ayant ngoci un compte pargne-temps (CET) par accord dĠentreprise peuvent modifier leur accord et intgrer les dispositions de lĠarticle 2-66 de lĠANI pour permettre leurs salaris dĠutiliser, leur initiative, tout ou partie des droits accumuls dans le CET pour :
- complter concurrence de leur rmunration de rfrence, le montant de la rmunration pris en charge par le FONGECIF dans le cadre de leur CIF,
- indemniser en tout ou partie, sur la base du salaire peru au moment de leur dpart, un cong non rmunr destin leur permettre de suivre une action de formation de leur choix.
Les accords peuvent galement porter 10 ans la priode dĠutilisation des droits congs lorsque le salari prvoit dĠutiliser son CET pour financer des temps de formation, voire ne plus limiter la dure dĠutilisation pour les salaris de 45 ans et plus.
Article 8 : Bilan de
comptences et VAE
Tout salari relevant de la branche des tlcoms peut demander bnficier dĠun bilan de comptences ou dĠune Validation des Acquis de lĠExprience (VAE) mis en oeuvre dans le cadre dĠune dmarche individuelle pendant ou en dehors du temps de travail.
Soucieux de pouvoir reconnatre une valeur objective aux acquis de lĠexprience, notamment professionnelle, les signataires du prsent accord entendent faire connatre les dmarches de validation des acquis de lĠexprience. Ils incitent les entreprises accompagner leurs salaris dans cette dmarche.
Aprs 20 ans dĠactivit professionnelle et en tout tat de cause compter de son quarante cinquime anniversaire, tout salari bnficie, sur son initiative, et sous rserve dĠune anciennet dĠun an dans lĠentreprise, dĠun bilan de comptences en dehors du temps de travail et dĠune priorit dĠaccs une VAE.
La prise en charge financire du bilan de comptences ou de validation des acquis de lĠexprience est assure, en priorit et la demande du salari, par le dispositif du CIF ou par celui du DIF.
Ces actions de bilan ou de validation des acquis contribuent lĠlaboration par le salari concern, dĠun projet professionnel pouvant donner lieu, le cas chant, la ralisation dĠactions de formation.
Afin de favoriser la mise en place de parcours professionnels ou optimiser les dispositifs de formation quĠelles mettent en place, les entreprises de tlcommunications peuvent galement proposer, avec lĠaccord du salari concern, la ralisation dĠun bilan de comptences ou une action de VAE, notamment dans le cadre des priodes de professionnalisation.
Article 9 : Entretien
professionnel
Pour lui permettre dĠtre acteur de son volution professionnelle, tout salari bnficie de prfrence annuellement, et au minimum tous les deux ans, dĠun entretien professionnel ralis par lĠentreprise. LĠarticle 6-2-1 de la convention collective est modifi en consquence.
LĠentretien doit se drouler dans des conditions matrielles appropries son objet.
Au cours de lĠentretien, lĠemployeur et le salari sĠattacheront identifier les comptences nouvelles acqurir ou perfectionner en vue dĠune meilleure matrise de son emploi ou dĠune volution professionnelle future, ainsi que les possibilits de formation et notamment les modalits dĠutilisation du DIF. Les propositions mises lors de lĠentretien professionnel sont formalises par crit sur un support dont une copie est remise au salari.
Lors de cet entretien, lorsquĠil intervient au cours au aprs son 45me
anniversaire, le salari est inform sur ses droits en matire dĠaccs un
bilan de comptences ou une action de professionnalisation (avenant du 7
octobre 2010).
Les entreprises sont invites favoriser la formation de lĠencadrement la conduite des entretiens professionnels, notamment en ce qui concerne les techniques dĠentretien, la connaissance des dispositifs de formation et la dtection des besoins de formation.
La CPNE engagera une rflexion sur lĠlaboration dĠun guide de
lĠentretien professionnel destination des entreprises, notamment pour
favoriser la progression du salari dĠau moins un niveau de qualification au
cours de sa vie professionnelle (avenant du 7 octobre 2010).
Article 10 : Attestation
de formation et passeport orientation formation
Afin dĠaider les salaris valoriser les formations suivies dans ou hors de lĠentreprise, et favoriser la mobilit tant interne quĠexterne, les signataires du prsent accord conviennent que :
- Toute formation professionnelle non sanctionne par un diplme, un titre homologu, un certificat de comptences professionnelles ou un certificat de qualification professionnelle, peut donner lieu, la demande du salari, la dlivrance dĠune attestation prcisant notamment les objectifs et les dates de formation,
- Chaque salari pourra tablir, son initiative, un Ç passeport formation È lui permettant notamment dĠidentifier ses connaissances, ses comptences et ses aptitudes professionnelles acquises soit par la formation, soit du fait de ses expriences professionnelles et dont il gardera la proprit et la responsabilit dĠutilisation.
Les signataires du prsent accord conviennent de favoriser lĠutilisation du passeport labor par le CPNFP dont lĠinformation et la diffusion doivent tre assures nationalement par le fonds vis lĠarticle L. 961-13 du code du travail.
Pour permettre au plus grand nombre de salaris de la branche de disposer de ce passeport, ils incitent galement les entreprises les informer et mettre leur disposition, sous forme lectronique, ledit passeport.
Un modle de passeport formation a t tabli par la CPNE des
tlcommunications, et mis la disposition des salaris de la branche sur le
site internet dĠAUVICOM pour leur permettre de recenser leurs diplmes, titres,
certifications, aptitudes, connaissances et comptences acquises tout au long
de leur vie tant au titre de la formation initiale que dans le cadre de la
formation continue ou dans celui dĠactivit bnvole. Les salaris peuvent le
complter de tout ou partie des informations recueillies lĠoccasion dĠun
entretien professionnel, dĠun bilan de comptences ou dĠun bilan dĠtape
professionnel ou encore des actions de formation prescrites par le service
public de lĠemploi pour constituer leur passeport orientation-formation.
Ce passeport orientation-formation reste la proprit du salari qui en
conserve la responsabilit dĠutilisation. LĠemployeur ne peut en exiger la
communication (avenant du 7 octobre 2010).
Article 11 : Formation
professionnelle dans les TPE/PME
Du fait de leurs effectifs et des caractristiques de leur organisation, les TPE et les PME peuvent rencontrer des difficults mettre en Ïuvre des actions de formation, notamment quand elles se traduisent par lĠindisponibilit de certains salaris.
La branche professionnelle des tlcommunications entend poursuivre son soutien en faveur des plus petites entreprises et les accompagner dans la mise en Ïuvre du prsent accord.
Afin de les inciter et les aider dvelopper les actions de formation de leurs salaris, les signataires du prsent accord conviennent de demander AUVICOM :
- de dvelopper auprs des responsables de ces TPE/PME et des instances reprsentatives du personnel, lorsquĠelles existent, lĠinformation sur les dispositifs de formation dont peuvent bnficier leurs salaris,
- dĠinformer en tant que de besoin les TPE/PME de lĠaide financire apporte, dans certaines conditions par lĠtat, en compensation du salaire des salaris quĠelle recrute ou qui lui sont mis disposition par une entreprise de travail temporaire ou un groupement dĠemployeurs pour assurer le remplacement des salaris en formation,
- de dvelopper la mise en oeuvre dĠoprations collectives de formation pouvant leur tre proposes,
- de les aider monter des dossiers avec des financements rgionaux ou europens.
Article 12 : Dispositions
financires
A lĠexception de la contribution au financement des congs individuels de formation qui relve de la comptence interprofessionnelle et rgionale des FONGECIF, la collecte et la gestion des sommes verses au titre de la formation professionnelle par les entreprises de tlcommunications relevant du champ dĠapplication du prsent accord, sont assures par AUVICOM, dans les conditions ci- aprs :
A) Entreprises employant moins
de 10 salaris
Les entreprises employant moins de 10 salaris doivent, compter du 1er janvier 2004, effectuer auprs dĠAUVICOM un versement de 0,40% du montant des rmunrations verses pendant lĠanne de rfrence. Cette contribution est porte, compter du 1er janvier 2005 0,55% du montant des rmunrations verses pendant lĠanne de rfrence.
Ces sommes sont mutualises ds leur rception, et affectes :
A concurrence de 0,15% au financement :
- des actions de formation lies aux contrats et priodes de professionnalisation selon les conditions et priorits dfinies aux articles 3 et 4 ci-dessus,
- des actions de prparation et
dĠexercice de la fonction tutorale dans les conditions dfinies par la
rglementation.
La CPNE est habilite, en tant que de besoin, augmenter la part de contribution affecte aux actions ci-dessus au vu des lments communiqus par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds par les entreprises de moins de 10 salaris.
Le solde du montant des versements est affect au financement :
- des actions de formation mises en Ïuvre dans le cadre du Plan de Formation de lĠEntreprise (PFE) ou dans celui du DIF,
- de lĠallocation de formation verse au salari lorsque les actions de formation sont ralises en dehors du temps de travail,
- et plus gnralement, aux actions de formation dfinies lĠarticle 2-2 de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 dcembre 2003.
B) Entreprises de 10 salaris
et plus
A compter du 1er janvier 2004, les entreprises employant au minimum 10 salaris doivent consacrer chaque anne au financement des actions de formation professionnelle continue, une contribution minimale quivalant 1,6% du montant des rmunrations verses pendant lĠanne de rfrence.
Dans le cadre de cette contribution minimale, les entreprises doivent :
1) effectuer un versement correspondant 0,20 % des rmunrations verses pendant lĠanne de rfrence au FONGECIF dont elles relvent.
2) effectuer un versement de 0,50% du montant des rmunrations verses pendant lĠanne de rfrence AUVICOM. Ces sommes sont mutualises ds leur rception et affectes en priorit au financement :
- A concurrence de 0,20 % aux actions de formation lies aux contrats de professionnalisation dans les conditions et priorits dfinies lĠarticles 3 ci-dessus, y compris les actions de prparation et dĠexercice de la fonction tutorale qui y sont associes dans les conditions dfinies par la rglementation,
- A concurrence de 0,20 % aux actions de formation lies aux priodes de professionnalisation dans les conditions et priorits dfinies lĠarticle 4 ci-dessus, y compris aux actions de prparation et dĠexercice de la fonction tutorale qui y sont associes dans les conditions dfinies par la rglementation,
- A concurrence de 0,10% aux frais de formation, et le cas chant de transport et dĠhbergement, lis la ralisation dĠactions de formation reconnues prioritaires par la branche pour lĠexercice du DIF conformment aux dispositions de lĠarticle 2 ci-dessus.
La CPNE est habilite, en tant que de besoin, y compris en cours dĠexercice, modifier les enveloppes dĠaffectation au sein du 0,5% au vu des lments communiqus par AUVICOM sur lĠutilisation des fonds
3) Effectuer un versement minimum de 0,09% AUVICOM destin, par ordre de priorit :
- au financement dĠactions de formation mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou du DIF accept par lĠentreprise,
- la prise en charge des frais de transport, de repas et dĠhbergement des actions mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou des contrats ou priodes de professionnalisation,
- la prise en charge des rmunrations et des charges sociales des actions mises en Ïuvre dans le cadre du plan de formation ou des contrats ou priodes de professionnalisation.
4) Verser AUVICOM le solde lgal du plan de formation non utilis lĠchance lgale, pour abonder les fonds mutualiss du plan.
Article 13 : Commission
Paritaire Nationale de lĠEmploi
La CPNE a une attribution gnrale de promotion de la formation professionnelle dans le champ de comptences de la convention collective des tlcoms en liaison avec lĠvolution de lĠemploi dans la branche.
A) Missions de la CPNE
La CPNE assure une mission en matire dĠemploi dĠune part et en matire de formation professionnelle dĠautre part.
En matire dĠemploi, la CPNE a un rle dĠinformation et dĠtude sur lĠvolution de lĠemploi dans la branche.
A cet effet, elle procde lĠexamen de la situation de lĠemploi et son volution en termes quantitatifs et qualitatifs, notamment dans leurs incidences sur la structure des qualifications et des besoins de formation, afin de permettre lĠinformation rciproque des partenaires sociaux.
Elle effectue toutes dmarches utiles auprs des organismes publics de placement en vue de concourir au placement des jeunes lĠissue de leur formation.
Elle est informe des licenciements collectifs portant sur dix salaris ou plus appartenant un mme tablissement et peut, dĠun commun accord entre le chef dĠentreprise et le comit dĠentreprise, tre saisie des difficults survenant au sein du comit dĠentreprise au sujet des mesures sociales dĠaccompagnement dĠun projet de licenciement collectif de nature conomique.
Elle tablit annuellement un rapport sur la situation de lĠemploi et son volution.
En matire de formation professionnelle, la CPNE a, de manire gnrale, pour rle de promouvoir et de participer lĠorientation de la politique de formation dfinie par la branche.
A ce titre, elle participe lĠtude des moyens de formation, de perfectionnement et de radaptation professionnels existants, et recherche avec les pouvoirs publics et les organismes intresss les moyens propres assurer leur pleine utilisation, leur adaptation et leur dveloppement.
Elle formalise le cahier des charges pralable la cration de nouveaux diplmes de formation initiale et (ou) met les recommandations visant lĠadaptation tant des contenus que des modalits pdagogiques et des diplmes homologus du primtre de la Profession.
Elle formule des propositions sur les critres de qualit des stages de formation quĠelle considre prsenter un intrt pour la Profession.
Elle suit lĠapplication des accords conclus lĠissue de la ngociation triennale de branche sur les objectifs, les priorits et les moyens de la formation professionnelle.
Elle est consulte pralablement la conclusion ventuelle de tous contrats avec les pouvoirs publics nationaux ou rgionaux.
Elle fait connatre aux FONGECIF les priorits professionnelles ou territoriales quĠelle dfinit en matire de congs individuels de formation.
En outre, conformment aux dispositions du prsent accord et de lĠAccord National Interprofessionnel du 5 dcembre 2003 :
- Elle tablit la liste des qualifications professionnelles ou des titres et diplmes pouvant faire lĠobjet de priode de professionnalisation prioritairement ligible au financement dĠAUVICOM. Elle tablit galement la liste des actions ayant un objectif professionnalisant vises lĠarticle 4,
- Elle joue son rle dĠajustement de la politique de formation de la branche en adaptant, en tant que de besoin et aux vues des informations communiques par AUVICOM, la rpartition des affectations au sein du 0,5% mutualis, y compris si ncessaire, en cours dĠexercice,
- Elle prcise, si ncessaire, au vu des lments communiqus par AUVICOM, les modulations de prise en charge des forfaits de remboursement des contrats et/ou des priodes de professionnalisation,
- Elle examine les conditions dans lesquelles sont assures les actions dĠinformation et de conseil des PME,
- Elle examine priodiquement lĠvolution quantitative et qualitative des emplois et qualifications en tenant compte, notamment, des travaux raliss par lĠobservatoire des mtiers.
B) Fonctionnement de la CPNE
Composition
La commission est compose paritairement, sur la base de deux dlgus par organisation syndicale de salaris reprsentative au plan national et dĠun nombre gal de reprsentants dĠUNETEL-RST.
Les dcisions sont adoptes la majorit des voix des membres prsents ou reprsents.
Priodicit des runions
Elle se runit au moins deux fois par an et tablit les points principaux de son ordre du jour dĠune runion sur lĠautre. Elle peut, en temps que de besoin, se runir de manire extraordinaire la demande de la majorit de ses membres. Elle est prside alternativement chaque anne par un reprsentant de lĠun ou lĠautre collge.
Secrtariat
UNETEL-RST en assure le secrtariat. Un rglement intrieur prcise les rgles de fonctionnement non prvues par le prsent accord.
Financement des travaux
La ralisation de ses travaux et les frais de fonctionnement sont financs par la contribution au financement du paritarisme des entreprises de la branche dans les conditions prvues lĠarticle 3 de lĠaccord du 12 avril 2002.
Remboursements des dlgus
Les conditions dĠautorisation dĠabsence, de maintien de rmunration et de remboursements de frais lis la participation des dlgus aux runions de la CPNE, sont celles dfinies par lĠaccord du 2 dcembre 1998 relatif aux modalits et conditions de participations aux runions paritaires ou de ses avenants de mise jour ultrieurs.
Article 14 : Observatoire
des mtiers
Face au rythme fortement acclr des innovations techniques et technologiques et anticipant les dispositions de lĠaccord national Interprofessionnel du 5 dcembre 2003, la convention collective des tlcommunications dans son titre VI, chapitre V, avait dcid de la mise en place dĠun observatoire paritaire des mtiers des tlcommunications destin assurer une veille prospective sur lĠvolution des mtiers du secteur.
Cet observatoire, cr par accord du 12 avril 2002, dispose de son propre mcanisme de financement.
Sa mission centrale est axe sur lĠanalyse de lĠvolution des mtiers afin de permettre aux partenaires sociaux de la branche de partager un certain nombre dĠinformations sur les mtiers et prparer les ngociations de la branche. Il peut galement mettre la disposition des entreprises de la branche, et de leurs salaris, les informations sur lĠvolution des mtiers que les partenaires sociaux de la branche auront jug pertinentes.
Ses travaux doivent galement permettre dĠalimenter la rflexion de la CPNE dans la dfinition de ses actions en matire de formation.
Article 15 : Scurisation
juridique
Le prsent accord annule et remplace le chapitre III du titre VI de la convention collective nationale des Tlcommunications intitul Ç formation professionnelle È.
Les entreprises ou tablissements de la branche ne peuvent droger aux dispositions du prsent accord. Cette disposition ne fait pas obstacle ce que les accords dĠentreprise comportent des dispositions plus favorables que celles prvues dans le prsent accord.
Article 16 : Bilan
dĠapplication du prsent accord
Les parties signataires sĠengagent tablir, trois ans aprs lĠentre en application du prsent accord, un bilan de la mise en Ïuvre du nouveau dispositif de formation professionnelle issu du prsent accord.
Aprs analyse des rsultats de ce bilan, les parties signataires proposeront si ncessaire des mesures dĠadaptation.
Article 17 : Champ
dĠapplication/Publication/Extension
Le champ dĠapplication du prsent accord est celui dfini par le titre I de la convention collective des tlcommunications, et son avenant du 25 janvier 2002.
Il prend effet compter de sa date de signature.
Il fera lĠobjet des formalits de dpt et de publicit prvues lĠarticle L 132-10 du code du travail.
Les parties conviennent dĠen demander lĠextension.
Article 18 :
Dnonciation/rvision
Le prsent accord peut tre dnonc par lĠune des parties signataires employeurs ou salaris avec pravis de trois mois. Les effets de la dnonciation sont ceux prvus lĠarticle L 132-8 du code du travail.
Sans prjudice des dispositions de lĠarticle L. 132-12 du code du travail, chaque signataire ou adhrent peut demander, tout moment, la rvision du prsent accord.
Toute demande de rvision prsente par lĠun deux devra tre porte la connaissance des autres signataires par lettre recommande avec accus de rception et tre accompagne dĠun projet sur le ou les articles concerns.
Les ngociations dbuteront le plus rapidement possible et au plus tard, dans un dlai maximum de deux mois aprs la date de rception de la demande de rvision.
Dans le cadre des dispositions de lĠarticle L. 132-7 du code du travail, les modifications adoptes donneront lieu des avenants se substituant de plein droit aux stipulations du prsent accord ou les compltant.
Fait Paris, le 24 septembre 2004
CFDT CGT
CFTC CGT-FO
CFE-CGC UNETEL-RST
ANNEXE A LĠACCORD
SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE
FORFAIT DE REMBOURSEMENT DES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION
Les actions dĠvaluation, dĠaccompagnement et de formation des contrats de professionnalisation vises lĠarticle 3 sont finances par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 9,15Û.
Ce forfait peut tre modul par la CPNE, dans la limite de 20% en fonction des cots moyens observs.
FORFAIT DE REMBOURSEMENT DES PERIODES DE PROFESSIONNALISATION
Les actions de formation des priodes de professionnalisation vises lĠarticle 4 sont finances par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 20Û par stagiaire.
Ce forfait peut tre modul par la CPNE, dans la limite de 20%, en fonction des cots moyens observs.
FORFAIT DE REMBOURSEMENT DE LA FORMATION DES TUTEURS
Les actions de formation des tuteurs vises lĠarticle 5 sont finances par AUVICOM sur la base dĠun forfait horaire de 15 Û, dans la limite de 40 heures
La CPNE peut moduler les forfaits en fonction des dispositifs mais
aussi des publics (avenant du 7 octobre 2010)